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L'Homme avant l'Histoire

Publié le 20/10/2011

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histoire

Si l'on cherche à mesurer la distance parcourue depuis le Néolithique, à dresser le bilan de l'Age du Bronze et de ses acquisitions, on constate autre chose que l'importance des progrès réalisés dans les techniques des industries, car à la suite des empires de l'Egypte et de l'Orient, celles de l'Europe se compliquent et s'organisent. C'est qu'en effet, avec les objets ont voyagé des idées nouvelles : organisation des notions de poids et de mesures, calendrier, systèine monétaire (anneaux-bracelets haches-monnaies).

histoire

« du Bronze, une très large marge est à en­ vi~ag(•r, et cette marge s'étend de plus en plus aux Mpens du Néolithique.

On a dit que l'Age du Bronze commence en piPin NéolithiqnP.

ou quP le Néolithique se prolonge dans l'àl!e du Bronze.

CP sont là dPs expressions qui nons ehoquPnt.

pan·e qn'PIIPs répngnPnt au contenu ehronolol(ique dn civilisations qui IPur corrnponc!Pnt.

Pour rétablir l'harmonie du vocabulaire, dPs nprhentations et des faits, on a pro­ posé un tPrme moyen, en distingnant une ép,qne énéolithiqne, penclant laquPIIe .le cuivre anrait été employé, expression com­ mocle, mais qui ne saurait être utilisée qu'en élargis~nnt la conrPption de l'Entlo­ lithiqne à l'ensPmhlP cles prPmlères mani­ fPstations industrielles du métal.

L'Age du Bronze n'est pas miPux délimité à la fln qu'au début, du cllté du premier Age du Fer (époque de Ha listait) que du côté du Néolithique.

L'usage du fer ponr ln fabrication des armes et de~ outils avait commencé biPn avant que la civilisation du Bronze ait dit son dernier mot.

Certaines régions, éloiJ!néPs de cPntres de disper~ion, ou plarées à l'écart des grands courants commerciaux.

sont pu~ées sans tran~ltion d'ont' Industrie néo lit hl que à une industrif! d•• fer; d'antres pa:vs.

tels ceux de I'Alle­ mal!ne septentrionale, en •ont enrore à un stade de l'Age du Bronze, alors que, dans l'AIIemnl(ne méridionale, s'arhèvent les trmps halbtaltien11.

Il ne fant pas ouhlier pnrore que, pt>ndant le prt>mier Al(e du Fer, l'usage des armPs.

fabriqn~es avec le nou­ vean mHal.

a été long à s'imposer et que Ir" lanrl'!l de bronze ont survécu à l'Age du Bronze.

Pour si Imparfaite qu'apparalue cette notion dn Ages, elle est rependant la plus srirnliliqnP .

LP fait tPrhnlqnP initial qni marque une étape de l'humanité, c'est la dérouvertP d'une métallurl(le, ce n'est point l'emploi du métal ouvré.

Conservons donc ces vieilln notions d'Ages : sans eiiPs, l'his­ toirP la pins anciPnnP dl' l'HommP nP sPralt qu'une succession d'archéolol(les.

Elles cons­ tituent les cadres d'une repré!IPntation gé­ nérale du passé qui, par sa J!énéralité même, a déjà qnelqne ril(ueur.

Il n'y a pas de science qui commence à la limite des faits qui la concerne.

Les conceptions d'une pro­ tohistoire de l'humanité semblable à elll'­ ml'me dans ses grandes lignes, d'une évolu­ tion de l'Humanité dans ce m~mP cadre, rassemblant dans une seule \·ue la clvlll- sation rudimentairP du début et la culture romvlexe du point d'arrivée, représentent des not ions acquisPs.

Ce sont les idées im­ plkitPs dt' tout travail d'arc-héologue pré- et protohistorique.

Conservon, ces notions d'âl(es telles qu'elles ont servi à la consti­ tution de notre science, en leur laissant tNJte la géntlralité possible, et aussi un peu d'imprécision.

Elles sont, en ces études, ce que sont les catégories aristotéliciennes dans notre pensée.

Les catégories représen­ t. »

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