Devoir de Philosophie

littérature

Publié le 08/06/2014

Extrait du document

LE PERSONNAGE DU ROMAN DU 18E SIECLE A NOS JOURS RESUME DES OEUVRES La princesse de Clèves, Madame de Lafayette Résumé : Mademoiselle de Chartres vient tout juste, à seize ans, d'arriver à la cour d'Henri II. Cette demoiselle est très vite remarquée par sa beauté sans égale, notamment par le Prince de Clèves et le duc de Guise. Conseillée par sa mère qu'elle admire énormément elle devient Princesse de Clèves. Malheureusement, elle n'éprouve que de l'amitié pour cet homme et tombe amoureuse du duc de Nemours. Cet amour sera réciproque mais la jeune fille, attachée aux valeurs que lui a transmises sa mère, est très vertueuse et respectueuse de son mari, elle n'assume absolument pas ce sentiment. Mais la présence fréquente de Monsieur de Nemours ne lui permettra pas d'oublier ce sentiment et elle en souffrira beaucoup. Cette passion infernale tuera sa mère et son mari. Une fois libre, elle ne cédera toujours pas à ses sentiments et se retirera dans un couvent, au grand désespoir de Monsieur de Nemours. Portrait de la Princesse de Clèves : Le personnage principal du roman est le parfait symbole de la sincérité et de la vertu. Sa mère l'a élevée selon de rigoureuses règles morales. La Princesse est très proche de sa mère, qu'elle admire et qu'elle craint à la fois. Elle va lui demander conseil concernant sa passion et suivra ses recomandations , conformes à la morale et aux bienséances. Elle prouvera sa sincérité en avouant à son mari la passion qu'elle éprouve pour le duc de Nemours. Passion destructrice puisqu'elle causera la mort de sa mère puis celle du Prince. Enfin, elle prouvera sa vertu lorsqu'après la mort de son mari, elle refusera les avances de Nemours et s'éloignera de la vie de cour afin de ne plus souffrir de sa passion. On peut également voir cela comme une émancipation : elle se refuse à être victime de sa passion, à être soumise à ses sentiments. Analyse rapide : Ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. En effet, il se consacre essentiellement à l'exploration des sentiments des personnages (ceux de la Princesse de Clèves, de son mari et du duc de Nemours), des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de renoncement. L'amour est omniprésent dans le roman. En effet, tous les personnages sont amoureux ou courtisés. La vision qui s'en dégage est celle de la Préciosité : l'amour conduit inévitablement à la souffrance même s'il peut contenir du bonheur. La jalousie apparaît ici comme une des horreurs de la passion, une marque de folie. Le roman a également des vertus historiques : présentation de la cour d'Henri II, habitudes de la cour. Les liaisons dangereuses, Laclos (Lettre 81) ?Les Liaisons dangereuses est un livre principalement basé sur le pouvoir l'intrigue et la séduction. C'est un roman épistolaire de 175 lettres qu...

« Emma Bovary , G.

Flaubert (1857) Fille d'un riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officier de santé et veuf récent d'une femme tyrannique.

Elevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l'eau de rose qu'elle y a lu.

Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu'un tel monde existe, mais le décalage qu'elle découvre avec sa propre vie déclenche chez elle une maladie nerveuse.

Son mari décide alors de s'installer dans une autre bourgade, siège de comices agricoles renommées, Yonville-l'Abbaye .

Là, elle fait connaissance des personnalités locales, Homais, pharmacien progressiste et athée, le curé Bournisien, Léon Dupuis, clerc de notaire, Rodolphe Boulanger, gentilhomme campagnard.

La naissance d'une fille la distrait un peu, mais bientôt Emma cède aux avances de Rodolphe.

Elle veut s'enfuir avec son amant qui, lâche, l'abandonne.

Emma croit en mourir, traverse d'abord une crise de mysticisme, puis plus tard, au théâtre de Rouen, revoit Léon, revenu de Paris.

Elle devient très vite sa maîtresse, lors d'une promenade dans un fiacre .

Installée dans sa liaison, Emma Bovary invente des mensonges pour revoir Léon, et dépense des sommes importantes, qu'elle emprunte à un marchand trop complaisant, Lheureux.

Un jour, celui-ci exige d'être remboursé.

Emma, par peur du jugement qui va être prononcé contre elle, tente d'emprunter auprès de Léon, puis de Rodolphe.

Tous deux la repoussent, et Emma s'empoisonne avec l'arsenic dérobé chez le pharmacien. Aurélien , Aragon (Incipit) Aurélien est un roman ambigu et très riche donnant à voir les dérives morales et les diversions esthétiques d’un jeune bourgeois, Aurélien qui incarne le fameux mal du siècle qu'avait connu l'écrivain pendant sa jeunesse.

Aurélien dépeint une génération prise entre-deux-guerres , sans identité propre, qui se laisse aller à une trêve trop gaie pour être réelle, les fameuses années 1920 dites « folles », reconstituées ici avec leurs figures et leurs lieux les plus marquants ( Picasso en plein succès, le groupe Dada à Pigalle , la cabale contre Cocteau , les défilés mondains au Bois de Boulogne ). Aragon travaille la fêlure psychologique de son héros, rentier sans activité qui traîne son mal-être et son imaginaire morbide dans un Paris mondain où les valeurs semblent toutes dérisoires.

Aurélien tombe néanmoins dans le « piège amoureux » vers lequel son entourage le pousse et il se laisse aller, malgré lui, à aimer Bérénice, une jeune provinciale qui a le goût de l'absolu.

Aragon voit ses deux héros tenter de sortir de leur mal-être et s'accrocher à l'idée d'un amour qui s'avère déjà impossible.

Chacun des deux protagonistes projette sur l'autre ses fantasmes et ses hantises, et comme toujours dans les romans d' Aragon , c'est l'Histoire, avec l'ombre des deux guerres qui encadrent le roman, qui pèse sur les deux amants. L'idée d'amour se délite au contact de la réalité et bientôt Bérénice retourne à sa vie de province tandis qu'Aurélien s'installe définitivement dans sa médiocre vie de bourgeois .

Le couple ne se retrouvera que 18 ans après, lors de l’ exode de la seconde guerre .

Entre Aurélien et Bérénice, la longue séparation a créé un abîme et ne fait que confirmer ce que tous deux pressentaient : leur amour n'aura été qu'une chimère .

Bérénice avait le goût de l’absolu, elle a vécu selon cette exigence et a acquis cette conscience qui lui fait dire : « Il n’y a vraiment plus rien de commun entre vous et moi, mon cher Aurélien, plus rien.

» Cet amour qui n'aura jamais été qu'un besoin d'aimer est au centre de deux parcours, celui d'Aurélien, bourgeois brisé par la guerre qui n'a pas su exister, et celui de Bérénice, qui ressemble étrangement à la femme moderne qu'avait rêvée Aragon, une femme lucide et politisée, qui a su exiger et après tout conquérir son indépendance . Le rouge et le noir , Stendhal Résumé du roman Julien Sorel, fils de charpentier, acquiert une solide culture grâce à une mémoire prodigieuse qui lui permet d’apprendre par cœur l’Ancien testament.

Son modèle personnel autant que confidentielle (monarchie oblige) est Napoléon Bonaparte, qui lui fait rêver d’une ascension aussi fulgurante que le jeune lieutenant devenu empereur.

Il devient précepteur des enfants de M.

de Rênal, maire ultra-royaliste de la ville de Verrières.

Il conquiert le cœur de Mme de Rênal, mais doit rivaliser de tartufferie pour que son époux ne s’en rende pas compte.

Le jeune fils de sa maîtresse tombe gravement malade, et Mme de Rênal se croit châtié par Dieu pour son comportement immoral.

M.

de Rênal finit par avoir vent de la liaison adultère, et chasse Sorel de la ville.

Celui-ci ne cessera d’aimer celle qu’il quitte.

Il entre au séminaire de Besançon, où l’abbé Pirard lui proposera le poste de secrétaire du marquis de la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles