littérature
Publié le 08/06/2014
Extrait du document
«
Emma Bovary , G.
Flaubert (1857)
Fille d'un riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officier de santé et veuf récent d'une femme
tyrannique.
Elevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l'eau de
rose qu'elle y a lu.
Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu'un tel monde existe, mais le décalage qu'elle
découvre avec sa propre vie déclenche chez elle une maladie nerveuse.
Son mari décide alors de s'installer dans une
autre bourgade, siège de comices agricoles renommées, Yonville-l'Abbaye .
Là, elle fait connaissance des
personnalités locales, Homais, pharmacien progressiste et athée, le curé Bournisien, Léon Dupuis, clerc de notaire,
Rodolphe Boulanger, gentilhomme campagnard.
La naissance d'une fille la distrait un peu, mais bientôt Emma cède
aux avances de Rodolphe.
Elle veut s'enfuir avec son amant qui, lâche, l'abandonne.
Emma croit en mourir, traverse
d'abord une crise de mysticisme, puis plus tard, au théâtre de Rouen, revoit Léon, revenu de Paris.
Elle devient très
vite sa maîtresse, lors d'une promenade dans un fiacre .
Installée dans sa liaison, Emma Bovary invente des
mensonges pour revoir Léon, et dépense des sommes importantes, qu'elle emprunte à un marchand trop
complaisant, Lheureux.
Un jour, celui-ci exige d'être remboursé.
Emma, par peur du jugement qui va être prononcé
contre elle, tente d'emprunter auprès de Léon, puis de Rodolphe.
Tous deux la repoussent, et Emma s'empoisonne
avec l'arsenic dérobé chez le pharmacien.
Aurélien , Aragon (Incipit)
Aurélien est un roman ambigu et très riche donnant à voir les dérives morales et les diversions esthétiques d’un
jeune bourgeois, Aurélien qui incarne le fameux mal du siècle qu'avait connu l'écrivain pendant sa jeunesse.
Aurélien dépeint une génération prise entre-deux-guerres , sans identité propre, qui se laisse aller à une trêve trop
gaie pour être réelle, les fameuses années 1920 dites « folles », reconstituées ici avec leurs figures et leurs lieux les
plus marquants ( Picasso en plein succès, le groupe Dada à Pigalle , la cabale contre Cocteau , les défilés mondains au
Bois de Boulogne ).
Aragon travaille la fêlure psychologique de son héros, rentier sans activité qui traîne son mal-être et son imaginaire
morbide dans un Paris mondain où les valeurs semblent toutes dérisoires.
Aurélien tombe néanmoins dans le « piège
amoureux » vers lequel son entourage le pousse et il se laisse aller, malgré lui, à aimer Bérénice, une jeune
provinciale qui a le goût de l'absolu.
Aragon voit ses deux héros tenter de sortir de leur mal-être et s'accrocher à
l'idée d'un amour qui s'avère déjà impossible.
Chacun des deux protagonistes projette sur l'autre ses fantasmes et ses
hantises, et comme toujours dans les romans d' Aragon , c'est l'Histoire, avec l'ombre des deux guerres qui encadrent
le roman, qui pèse sur les deux amants.
L'idée d'amour se délite au contact de la réalité et bientôt Bérénice retourne à sa vie de province tandis qu'Aurélien
s'installe définitivement dans sa médiocre vie de bourgeois .
Le couple ne se retrouvera que 18 ans après, lors de
l’ exode de la seconde guerre .
Entre Aurélien et Bérénice, la longue séparation a créé un abîme et ne fait que
confirmer ce que tous deux pressentaient : leur amour n'aura été qu'une chimère .
Bérénice avait le goût de l’absolu,
elle a vécu selon cette exigence et a acquis cette conscience qui lui fait dire : « Il n’y a vraiment plus rien de
commun entre vous et moi, mon cher Aurélien, plus rien.
»
Cet amour qui n'aura jamais été qu'un besoin d'aimer est au centre de deux parcours, celui d'Aurélien, bourgeois
brisé par la guerre qui n'a pas su exister, et celui de Bérénice, qui ressemble étrangement à la femme moderne
qu'avait rêvée Aragon, une femme lucide et politisée, qui a su exiger et après tout conquérir son indépendance .
Le rouge et le noir , Stendhal
Résumé du roman
Julien Sorel, fils de charpentier, acquiert une solide culture grâce à une mémoire prodigieuse qui lui permet
d’apprendre par cœur l’Ancien testament.
Son modèle personnel autant que confidentielle (monarchie oblige) est
Napoléon Bonaparte, qui lui fait rêver d’une ascension aussi fulgurante que le jeune lieutenant devenu empereur.
Il
devient précepteur des enfants de M.
de Rênal, maire ultra-royaliste de la ville de Verrières.
Il conquiert le cœur de
Mme de Rênal, mais doit rivaliser de tartufferie pour que son époux ne s’en rende pas compte.
Le jeune fils de sa
maîtresse tombe gravement malade, et Mme de Rênal se croit châtié par Dieu pour son comportement immoral.
M.
de Rênal finit par avoir vent de la liaison adultère, et chasse Sorel de la ville.
Celui-ci ne cessera d’aimer celle qu’il
quitte.
Il entre au séminaire de Besançon, où l’abbé Pirard lui proposera le poste de secrétaire du marquis de la.
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