L'URSS: De Staline à Gorbatchev 1945-1985 (Histoire)
Publié le 27/02/2008
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I. — La fin de Staline (1945-1953) 1. Une nouvelle vague de terreur Les arrestations de masse reprennent, après la parenthèse de la guerre. En 1950, il y a peut-être Io millions de détenus dans les camps de travail forcé. L'étouffement de la vie culturelle est total (réalisme socialiste en art, lyssenkisme en biologie).
La coexistence pacifique
• Dans le bloc socialiste, Khrouchtchev se réconcilie avec Tito et encourage la déstalinisation, quitte à écraser la Hongrie quand elle va trop loin (1956). Les relations se dégradent avec la Chine de Mao.
• Avec le monde occidental, la détente est très sensible : voyages aux États-Unis, en France ; rencontres avec Kennedy, De Gaulle.
Mais les échecs agricoles, la reculade face aux États-Unis lors de la crise de Cuba (1962), l’impulsivité de Khrouchtchev ont atteint son prestige en URSS même et inquiètent les autres dirigeants. Il est mis en minorité.
III. — Brejnev : un « stalinisme à visage humain » (1964-1982)
Leonid Brejnev et Alexis Kossyguine ne reviennent pas à la terreur de masse. Ils regèlent le système en mettant fin aux espoirs de libéralisation, mais en pratiquant une répression sélective plus intelligente.
• Il y a de réels progrès économiques, avec des taux de croissance longtemps satisfaisants ( + 5 % par an dans les années 60). Mais la croissance se ralentit ensuite. Les achats de céréales aux États-Unis deviennent énormes (8 millions de tonnes par an). Le ravitaillement et la qualité générale des produits laissent toujours à désirer.
«
L'URSS
DE STALINE A GORBATCHEV
1.
- La fin de Staline (1945-1953)
1.
Une nouvelle vague de terreur
Les arrestations de masse reprennent, après la parenthèse de la
guerre.
En 1950, il y a peut-être 10 millions de détenus dans les camps
de travail forcé.
L'étouffement de la vie culturelle est total (réalisme
socialiste en art, lyssenkisme en biologie ).
2.
L'effort économique
Il est intense, surtout pour l'i ndustrie lourde.
Mais la vie des gens
reste trés dure (
5,1 m' d'espace habitable par citadin en 1955 ), les
salaires sont bas, l 'ap provisionnement alimentaire mal assuré.
Compen
sation morale : l'extension de la puissance russe en Europe de l'Est .
Il.
-La parenthèse Khrouchtchev
dégel, détente, défis ( 1953-1964)
1 .
Nikita Khrouchtchev
Né en 1894 en Ukraine, serrurier, fidèle stalinien jusqu'à 1953 · Jovial,
rieur, impulsif.
Il a compris que la pression exercée par Staline sur les
peuples soviétiques était devenue insupportable.
Il constate le
« dégel » spontané qui se produit dans l'opinion sitôt Staline mort.
2.
La déstalinisation
Au :xx• congrès du Parti communiste (février 1956), « Monsieur K » lit un rapport étonnant de franchise sur les crimes de Staline.
L'effet
est énorme.
Des survivants des camps peuvent publier leurs témoignages
(«Une Journée d'Ivan Denissovitch »de Soljenitsyne, 1962).
3.
Les défis économiques
• Khrouchtchev veut ranraper les États-Unis vers 1970 ; il lance
l'opération Terres Vierges (co nquête de terres au Kazakhstan ).
• Il améliore le sort des kolkhoziens, lance de giands programmes de
construction de logements .
• Il pousse les industries de pointe, très retardataires.
L'envoi dans
l'espace du Ier spoutnik (1957) et du cosmonaute Gagarine (1961)
impressionne l'opinion mondiale..
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