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mariage de figaro

Publié le 15/02/2015

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mariage
Le corpus est composé de deux textes théâtraux du 18eme siècle. Le premier est un extrait de la colonie, écrit en 1750 par Marivaux. L'extrait traite de la condition sociale des femmes pendant la monarchie absolue. Dans un extrait de la scène 13, Mme Sorbin et Arthénice revendiquent l'égalité des sexes, tandis que Timagène et Hermocrate s'y opposent et tentent de leur faire entendre raison. Le second texte est un extrait de la pièce de Beaumarchais, Le mariage de figaro. Ce dernier est la suite d'un ?uvre écrite au par avant : Le barbier de Séville. L'extrait présenté se trouve être la seizième scène du troisième acte, écrit en 1784.Ce texte, inscrit la revendication féminine dans un contexte économique préindustriel, celui de la révolution artisanale qui, par l'émergence des manufactures, privait les femmes de métiers traditionnellement féminins exécutés dans les campagnes. Il serait donc intéressant de se demander quels sont les principaux arguments donnés par Arthénice, madame Sorbin et Marceline au nom de l'égalité homme/femme. Nous allons analyser les arguments par émetteurs et non par thèmes. Ainsi, les hommes pensent que les femmes doivent rester des mères de famille et ne doivent pas participer à la vie politique. Cependant Arthénice est d'un tout autre avis et ce font entendre. En effet, les femmes pensent avoir toutes les aptitudes nécessaires pour confectionner les lois et estiment devoir avoir le droit de participer à la vie publique autant que n'importe quel homme. La revendication des femmes, s'étend aussi dans le domaine professionnel, que l'on constate avec une accumulation utopiste « De même qu'au palais à tenir l'audience, à être Présidente, Conseillère, intendante, capitaine ou avocate » (L14), suivie d'une question ironique et nominale «  des femmes avocates ? ». En répondant cela, les hommes, montrent à quel point ils sous-estiment les femmes et ne veulent pas les voir partager le pouvoir. La justice se montre inégalitaire envers les femmes en favorisant les hommes d'où la revendication des femmes. Ensuite, la huitième réplique « sachez que jusqu'ici nous n'avons été poltronnes que par éducation » introduit un autre argument : Les femmes n'ont pas moins de courage que les hommes mais elles ne bénéficient pas d'un apprentissage aux métiers de la guerre. Arthénice pense également que les femmes jouissent de toutes les aptitudes nécessaires pour confectionner les lois étant donné qu'elle et madame Sorbin ont préparées un placard. Ensuite, Madame Sorbin introduit elle aussi de nombreux arguments au nom de l'égalité des sexes. Dans cette pièce, les femmes sont plus que jamais déterminées à se faire entendre afin d'obtenir les mêmes droits que les hommes. En effet, elles montrent à quel point elles sont autoritaires en utilisant l'impératif lorsque Mme Sorbin dit « Lisez l'affiche » (L.4) ce qui renforce le sentiment de séparation. Par ailleurs, Mme Sorbin avance que les femmes ont des capacités équivalentes, sinon supérieures à celles des hommes (par exemple dans le maniement de la parole l.19) pour exercer les fonctions de la justice, notamment celle d...
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« GOARNISSON Mael 1 ère   S1 Commentaire de texte Beaumarchais, c élèbre auteur du XVIII ème si ècle, a exerc é divers m étiers allant d'horloger  à   espion. Il a  écrit plusieurs pi èces de th éâ tre dont sa trilogie regroupant Le Barbier de S éville, Le   Mariage de Figaro et La M ère Coupable. Dans cette deuxi ème pi èce, Beaumarchais raconte   comment Figaro, malgr é divers probl èmes, tente de se marier  à Suzanne alors que le Comte essaie   d'avoir cette derni ère pour lui. Dans ce commentaire, nous allons nous concentrer sur l'acte III,   sc ène 16 durant laquelle. La vieille Marceline a pr êté de l'argent  à Figaro, mais ce dernier ne peut   pas la rembourser et doit alors l' épouser. Le comte organise un proc ès pour r égler ce diff érend.

  Figaro et Marceline exposent leur cas  à Brid'oison, un juge b ègue et ridicule. C'est alors qu'on   apprend la v éritable identit é de Figaro. Marceline va alors d énoncer le sort r éserv é aux femmes. On   comprend que ce passage, prononc é à une  époque et dans une soci été ouvertement in égalitaire, ait   suscit é la censure. Cette sc ène fut  écrite en 1784. L’œuvre porte un deuxi ème titre qui est : Une folle   journ ée. Il serait int éressant de ce demand é comment l’auteur  à travers une sc ène de com édie   transforme t­il la sc ène en tribune politique ? Pour r épondre  à cette probl ématique, nous ferons un   plan en deux parties. Dans un premier temps nous analyserons une sc ène de com édie brillante et   vive et dans un second temps nous  étudierons le fait que Marceline est une tribune. Tout d’abord, le passage  étudi é s'agit d'un  épisode d'une folle journ ée qui accumule de   nombreux  évènements. La sc ène est tr ès rythm ée et vari ée. La sc ène commence avec des phrases   tr ès courtes, parfois sans verbes, et des exclamations: ce sont presque des stichomythies («   nourrice ? » l.4 ; « ta propre m ère » l.5 ; « sa m ère ! » l.6) La deuxi ème partie de l'extrait est   constitu ée de trois r épliques de Marceline. On peut m ême affirmer qu’il ne s’agit que d’une longue   tirade de Marceline entrecoup ée par l'intervention des autres personnages qui permet de dynamiser   le discours. Cette sc ène comprend de nombreuses expressions fortes avec phrases exclamatives,   interrogatives (« Ni vous ! Et votre fils ? » l.15). La vivacit é du rythme est aussi pr ésente gr âce  à la   bri èvet é des r épliques, ce qui instaure une certaine gaiet é et une  énergie du jeu th éâ tral. »

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