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Monte découvre le trésor de Tanis

Publié le 16/09/2014

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Dans un premier temps, Montet croit avoir découvert un seul tombeau. En fait, il

s'agit de trois sépultures accolées les unes aux autres. Les découvertes se succèdent tous les jours. Les archéolo­gues pénètrent successive­ment dans les chambres des pharaons Takelot, puis Osor-kon, visitées dès l'Antiquité.

Les fabuleux bijoux de Sheshonq

L

a mission n'a plus que six ...jours devant elle, et pas une seule pièce de valeur n'a

et les trésors funéraires de Sheshonq et de deux autres pharaons.

 

Aussitôt, des mesures de sé­curité sont prises pour proté­ger la tombe contre les vo­leurs, tandis que reporters et photographes se pressent à Tanis. La mission est prolon­gée jusqu'au 6 avril afin de poursuivre l'exploration du tombeau d'Osorkon 11. Dans la tombe de Psousennès, seu­le l'antichambre est visitée. De nombreuses pièces res­tent à explorer, mais, pour cette année 1939, les fouilles sont terminées. Pierre Mon-tet n'imagine pas que lors‑

« sage de pillards.

Une ouver­ ture pratiquée le jour même permet à Montet de péné­ trer dans un dédale de pièces magnifiquement décorées de bas-reliefs polychromes.

Bien sûr, ces salles sont vides de­ puis longtemps.

Mais toutes ne sont pas accessibles.

Les conditions de travail sous ter­ re étant insupportables, il est d'abord convenu de déblayer l'entrée de la tombe.

Dans un premier temps, Montet croit avoir découvert un seul tombeau .

En fait, il s'agit de trois sépultures accolées les unes aux autres.

Les découvertes se succèdent tous les jours.

Les archéolo­ gues pénètrent successive­ ment dans les chambres des pharaons Takelot, puis Osor­ kon, visitées dès !'Antiquité.

Les fabuleux bijoux de Sheshonq L a mission n'a plus que six jours devant elle, et pas une seule pièce de valeur n'a été mise au jour.

Jusqu'au fa­ meux 17 mars où Montet pratique une ouverture qui le mène aux appartements inviolés du pharaon Psousen­ nès 1°', un lieu qui, comme la tombe de Toutânkhamon dé­ couverte quinze ans plus tôt, est encombrée d'un véritable enchevêtrement d'objets .

Un extraordinaire sarcopha­ ge en argent à tête de fau­ con est exhumé, dont on ap­ prend le 20 mars -en présen­ ce du roi Farouk accouru sur les lieux de la découverte - qu'il contient la momie et les fabuleux bijoux de She­ shonq, souverain jusque-là inconnu de la XXII° dynastie.

En réalité, comme à Deir el­ Bahari, cette chambre funé­ raire est une cachette où ont été transportés les dépouilles et les trésors funéraires de Sheshonq et de deux autres pharaons.

Aussitôt, des mesures de sé­ curité sont prises pour proté­ ger la tombe contre les vo­ leurs, tandis que reporters et photographes se pressent à Tanis.

La mission est prolon­ gée jusqu'au 6 avril afin de poursuivre l'exploration du tombeau d'Osorkon Il.

Dans la tombe de Psousennès, seu­ le l'antichambre est visitée.

De nombreuses pièces res­ tent à explorer, mais, pour cette année 1939, les fouilles sont terminées.

Pierre Mon­ tet n'imagine pas que lors-. »

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