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Montet découvre le trésor de Tanis

Publié le 03/10/2018

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En 1939, la situation internationale impose la prudence. La guerre menaçant chaque jour un peu plus, Dô et les trois filles du couple restent en Alsace. Cette année-là, Pierre Montet met au jour les tombes inviolées de plusieurs pharaons du Nouvel Empire. Grâce à l'intervention personnelle du roi Farouk, toute la famille se retrouve au Caire en 1940 pour poursuivre l'exploration de la nécropole. Un fabuleux trésor est ainsi exhumé, qui va révéler un pan oublié de l'histoire de l'Égypte ancienne. Montet se retrouve alors à la tête d'un chantier de fouilles employant trois cents ouvriers, dont les « bras cassés », spécialisés dans les travaux les plus délicats, constituent l'élite. Entre-temps, Sân el-Hagar, pourtant éloigné de tout - Le Caire est à quatre heures de route -, est devenu, comme la Vallée des Rois quinze ans plus tôt, un but d'excursion à la mode. Au lendemain de la guerre, Pierre Montet poursuivra ses recherches à Tanis, où Jean Yoyotte lui succédera dans les années soixante. 

En 1939, après dix années de fouilles menées à Sân el-Hagar, dans le delta du Nil, l'archéologue français Pierre Montet retrouve Tanis, la nécropole des pharaons des XXIe et XXW dynasties. Cette découverte est la plus importante jamais réalisée depuis celle du tombeau de Toutânkhamon quinze ans plus tôt. 

« ancienne et sait lire l'alpha­ bet hiéroglyphique.

A vingt ans, il suit les cours de Victor Loret, le fameux égyptolo­ gue qui, quelques années plus tôt , a sorti de l'oubli la sépulture du pharaon Amé­ nophis Il.

En 1910, Montet fait un premier séjour en Égypte, puis devient collabo­ rateur de l'Institut français du Caire en tant qu'archéo­ logue.

Dès cette époque, le savant partage son temps entre Strasbourg, ·où il est professeur à l'université, et la terre égyptienne, où il passe deux ou trois mois chaque année sur les chantiers de fouilles, s'y faisant une répu­ tation d'esprit indépendant et de caractère exécrable ! En 1928, il apprend qu'une somme de 22 000 francs lui est allouée pour entrepren­ dre des fouilles sur le site de Tanis .

En 1929, il s'installe avec sa famille à Sân el-Hagar, villa­ ge d'une grande pauvreté, sans eau ni électricité, diffici­ lement accessible par une longue piste.

Assisté de son épouse, Theodora Castelli, née au Caire et qu'il appelle affectueusement« Dô », l'ar­ chéologue explore chaque année pendant trois mois le mystérieux site.

En 1939, la situation interna­ tionale impose la prudence.

La guerre menaçant chaque jour un peu plus, Dô et les trois filles du couple restent en Alsace.

Cette année-là, Pierre Montet met au jour les tombes inviolées de plusieurs pharaons du Nouvel Empire .

Grâce à l'intervention per­ sonnelle du roi Farouk, toute la famille se retrouve au Cai­ re en 1940 pour poursuivre l'exploration de la nécropole.

Un fabuleux trésor est ainsi exhumé, qui va révéler un pan oublié de l'histoire de l'Égypte ancienne .

Montet se retrouve alors à la tête d'un chantier de fouilles em­ ployant trois cents ouvriers, dont les « bras cassés », spé­ cialisés dans les travaux les plus délicats, constituent l'élite .

Entre-temps, Sân el-Hagar, pourtant éloigné de tout -Le Caire est à quatre heures de route -, est devenu, comme la Vallée des Rois quinze ans plus tôt, un but d'excursion à la mode .

Au lendemain de la guerre, Pierre Montet pour­ suivra ses recherches à Tanis, où Jean Yoyotte lui succéde­ ra dans les années soixante.. »

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