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" Peuple, souviens-toi que si dans la République, la justice ne règne pas avec un empire absolu, la liberté n'est qu'un vain mot !

Publié le 23/10/2012

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" Peuple, souviens-toi que si dans la République, la justice ne règne pas avec un empire absolu, la liberté n'est qu'un vain mot ! " C'est le 8 Thermidor que Robespierre prononce cette phrase. Pour plus d'un député dans les gradins de l'assemblée, ce n'est pas la justice qui règne avec un empire absolu, c'est la Terreur, la Grande Terreur que, deux jours après la Fête de l'Être Suprême, la loi du 22 prairial de l'An II (10juin 1794) amis à l'ordre du jour. Rien qu'à Paris seulement, depuis ce 22 prairial, près de 1 300 têtes sont déjà tombées. " La tragédie court les rues" écrit... le traducteur de Shakespeare. Or la situation militaire depuis la victoire de Fleurus semble ne plus justifier la poursuite de la Terreur. Dans le même temps où la Commune taxe les denrées de première nécessité qu'elle ne réquisitionne pas, elle favorise le marché clandestin et ruine la taxation. Le maximum parisien des salaires pu...
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« Robespierre arrêté et emmené au Comité de sûreté générale par des gendarmes.

Au début de la soirée, Fleuriot-Lescot, maire de Paris, fait sonner le tocsin pour délivrer Robespierre, que le guichetier de la prison du Luxembourg a refusé d’interner.

Quelques 3 000 sectionnaires se rassemblent place de Grève.

A 10 heures du soir, la Commune dispose de trente-deux pièces de canon.

Les Tuileries sont cernés.

Mais il n’y a personne pour donner l’ordre qui materait les députés rebelles de la Convention, qui décrète Robespierre, ses proches et la Commune hors la loi.

La place de Grève se vide... Paris refuse de se battre pour Robespierre.

A 2 heures du matin, Barras marche avec la garde nationale sur l’Hôtel de ville.

La Commune, auprès de laquelle Robespierre est venu se réfugier vers 10 heures du soir, est perdue.

Dans la confusion, après que la porte du conseil ait été forcée, un coup de pistolet du gendarme Merda brise la mâchoire de Robespierre. Quelques heures plus tard, il est transporté jusqu’à la salle d’audience du Comité de salut public, étendu sur une table.

Il tient à la main une sacoche de cuir, frappée de l’estampille Au grand monarque .

La foule le nargue : “ Alors ? Sa Majesté a perdu la parole ? ” Ce n’est pas la dernière des injures.

Lorsque, quelques heures plus tard, il demande à écrire, quelqu’un ricane : “ Quoi écrire ? et à qui donc ? Vas-tu écrire à ton Être Suprême ? ” On le transporte au Tribunal révolutionnaire.

Brève audience.

“ Es-tu bien Maximilien Robespierre, âgé de 35 ans, né à Arras et ci-devant député à la Convention nationale ? ” L’exécution de la sentence de mort est immédiate.

Après la mort de Couthon, après celle son frère Augustin, Robespierre s’évanouit.

Pour qu’il ne meurt pas avant que justice soit faite, on le couche aussitôt sur la planche de la guillotine. Le couperet tombe.

Treize de ses fidèles le suivent.

Et soixante et onze encore sont guillotinés dès le lendemain.

Quelques jours encore...

quelques dernières exécutions, la Terreur s’achève.

Le frère d’André Chénier écrit : “ Salut 9 thermidor, jour de la délivrance, Tu viens purifier un sol ensanglanté. Pour la seconde fois, tu fais luire à la France, Les rayons de la liberté. ”. »

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