Roumanie de 1940 à 1949 : Histoire

« Arri1'ée triomphale de l'Armée rouge le 31 août 1944 à Bucarest.

© Preussischer Kulwrbesit;; l'appui de l'armée allemande, les chefs de la Garde de fer, après leur putsch perpétré par le vice-Premier ministre Horia Sima le 22 janvier 1941.

Rapidement Antonescu lance une campagne antisémite, qui aboutit à la déportation de la moitié de la population juive roumaine (470 000 personnes) vers les camps de la mort polonais.

La Roumanie qui avait adhéré au pacte tripartite déclare la guerre à l'Union soviétique le 22 juin 1941.

Les troupes roumaines reconquièrent la Bukovine du Nord et la Bessarabie, et occupent la région située entre le Dniestr et le Boug, avec le port d'Odessa, région qui est alors rattachée à la Roumanie sous le nom de Transnistrie.

Les victoires soviétiques suscitent l'espoir de la population roumaine qui, après avoir 28.06.1940 21.08.1940 30.08.1940 06.09.1940 22.01.1941 22.06.1941 23.08.1944 25.08.1944 12.09.1944 06.03.1945 10.02.1947 30.12.1947 Manifestation officielle à Bucllrest pour commémorer la révolution d'Oc10bre.

POLITIQUE La Roumanie doit rétrocéder la Bessarabie et la Bukovine se p tent rion ale à l'U nio n soviétique.

Signature d'un acco rd pré vo ya nt la ré tro cessi on à la Bul garie de la Dobroudja méridionale.

Par le second arbi tra g e de Vienne.

la Roumanie doit céder le nord de la Transylvanie à la Hongrie.

Le roi Carol Il doit abdiquer au pro fi t de son fils M ich el.

Mise en échec pa r l'armée d'un putsch du mouvement fasciste la Garde de fer.

Les troupes roumaines pénètre n t en Bessarabie et en Union soviétique.

Les troupes so viét iq ue s pénèt re n t en territoire roumain.

Le roi fait arrêter le chef du gouvernement Antonescu.

A pr{ ·s le bombardement de Bucarest par la Luftwaffe.

la Roumanie déclare la gu err e à l'A llem ag ne .

S igna tu re de l'armistice avec les Alliés.

Sous la pre ssi on de l'Union so,•iétiqu e, le roi charge le chef du parti des ag ri cul teurs .

Pet ru Groza.

de former un nouveau gouve rnem ent .

Signature du traité de Paris.

Le roi Michel est contraint d'abdiquer et doit partir en exil.

© Keystone Press Agency Ltd subi le contrecoup du blocus économique imposé par les Alliés, ne tolère plus le pillage systématique des richesses du pays par les Allemands.

Cependant, dès la fin de 1941, le ministre des Affaires étrangères.

Mihaïl Antonescu, amorce des contacts avec les Alliés, qui aboutissent en avril 1944 à des négociations secrètes d'armistice menées au Caire.

Parallèlement se forme une coalition réunissant les principaux partis (paysan, libéral, social-démocrate et communiste) sous le nom de Front national démocratique (FND).

Alors que l'Armée rouge pénètre en Roumanie, le roi Michel, soutenu par le FND, fait arrêter lon Antonescu le 23 août 1944 et confie la direction d'un nouveau gouvernement au général Constantin Sanatescu.

Par l'armistice signé à Moscou le 12 septembre 19441a Bessarabie et la Bukovine sont rétrocédées à l'Union soviétique mais la Roumanie récupère la Transylvanie.

Elle s'engage en outre à soutenir financièrement l'occupation de l'armée soviétique et déclare la guerre à l'Allemagne.

Le traité de paix signé à Paris en 1947 confirme les clauses territoriales de cet armistice.

La progression du parti communiste Rapidement, le parti communiste dirigé par Gheorghe Gheorghiu-Dej cherche à imposer ses vues, et provoque le dépap du parti libéral et du parti paysan.

A la suite des émeutes san gl an te s déclenchées en février 1945, l ors� du démantèlement des usines, l'Union soviétique oblige le roi Michel à constituer un nouveau gouvernement, dirigé par le chef du Front des agriculteurs, Pet ru Groza, et dans lequel les ministères de l'Intérieur, de la Justice, de l'Économie et des Transports sont attribués aux communistes.

Ce gouvernement, qui entreprend aussitôt une vaste réforme agraire (loi du 25 mars 1945), n'est pas reconnu par les Alliés.

Ayant éliminé l'opposition du parti paysan et du parti libéral, le parti communiste fusionne avec une fraction du parti social-démocrate pour donner naissance au parti ouvrier roumain.

Aussitôt, le ministre libéral des Affaires étrangères Tatarescu est contraint de démissionner et est remplacé par la communiste Ana Pauker.

Enfin, en décembre 1947, le jeune roi Michel doit abdiquer et s'exiler.

Le succès des communistes est définitivement acquis avec la victoire du parti ouvrier roumain aux élections législatives.

La mise en place de la démocratie populaire est entérinée par la promulgation d'une nouvelle Constitution le 13 avril 1948, qui, en vertu du traité d'alliance avec l'Union soviétique, intègre la Roumanie 3}1 bloc socialiste.

La mainmise de l'Etat socialiste sur l'économie est toutefois ralentie par les difficultés d'approvisionnement dues aux. »