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Sarajevo: le retour de la guerre civile

Publié le 12/03/2019

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FEVRIER 2019 SARAJEVO, AU CENTRE D'UN CONFLIT ETHNIQUE 1992-1995: la capitale Bosniaque assiégée La Yougoslavie était un État fédéral situé autour de la mer Adriatique. Elle regroupait une mosaïque de  peuples par sa diversité linguistique et religieuse. La mort de Tito*,le chef de l’Etat, le 4 Mai 1980 provoque de nombreuses tensions et tous les Etats fédéraux souhaitent devenir indépendants. Ainsi débute une guerre civile des plus dévastatrice. Les origines du conflit Carte représentant l'ex Yougoslavie Ancien président de la République fédérative socialiste de Yougoslavie 1892-1980 Josip Broz Tito Ancien Président de la République de Serbie 1941-2006 Slobodan Miloševi? Casques bleus : Soldats de l’ONU dont la mission, pacifique, consiste à s’interposer entre deux parties, à faire respecter un cessez-le-feu ou à venir en aide aux populations civiles. Les contingents sont fournis par des Etats membres volontaires. Slobodan Miloševi?*, successeur de Tito, entreprend une purification ethnique. En effet, sa politique favorise les Serbes au sein de la Yougoslavie. Il se pose en dirigeant ...

« D urant les m ois précédant le siège, des m em bres de l’arm ée Yougoslave ainsi que des m ilices com posées de Serbes de Bosnie se sont déployées autour de la ville installant du m atériel d’artillerie.

Sarajevo fut stratégiquem ent assiégée par sa géographie, en effet, le fait qu’elle soit située entre des m ontagnes représentait un réel avantage pour ses envahisseurs.

C e blocus Serbe em pêchait toutes com m unications avec le m onde extérieur: il réprim e le ravitaillem ent (quelques habitants décident m êm e de faire pousser quelques plantations dans les parcs publics).

D ’autre part, l’eau, l’électricité et le chauffage sont coupés.

Les sarajéviens sont victim es de crim e de guerre et de crim es contre l’hum anité, ils subissent de nom breux bom bardem ents au quotidien, les fem m es sont victim es de viols collectifs organisés et les hom m es sont quant à eux arrêtés et battus.

Pour poursuivre, des snipers tiraient aveuglém ent sur les passants dans les rues, une avenue porte m êm e le nom de « Sniper Alley ».

Face à ce m assacre, l’O N U a tenté de s’interposer pour protéger les populations.

Elle envoie une force d’interposition nom m ée FO RPRO N U com posée de 45 000 soldats, m ais se retrouve très rapidem ent im puissante.

Le 8 juin 1992, elle autorise le déploiem ent de plus de 1 000 C asques bleus* sur l’aéroport de Sarajevo.

M algré l’augm entation des effectifs de ceux-ci sur le terrain, la situation reste effroyable.

Rien ne sem ble pouvoir arrêter le m assacre.

L’O N U est dépassée par la violence.

C ertains casques bleus sont pris en otage par les m ilices serbes.

M ais au cours de l’été 1995, à la dem ande de l'O N U , l'O TAN intervient en Bosnie-H erzégovine en support de la Force de protection des N ations unies.

La cam pagne de bom bardem ents aériens de douze jours m enée par cette organisation ayant pour but de m enacer les opposants, a perm is la m ise en place de l’accord de D ayton m arquant la fin de la guerre en Bosnie.

Aux term es de cet accord, qui est entré en vigueur le 20 décem bre 1995, l'O TAN a pour la prem ière fois déployé des soldats de la paix, en dirigeant une Force m ultinationale de m ise en œ uvre (IFO R), com posée de 60 000 hom m es.

La guerre civile aura été dévastatrice.

O n com pte aujourd’hui près de 150 000 m orts dont 10 000 Sarajéviens.

N om breux d’entre eux ont déserté le pays pour tenter de fuir la guerre.

Ainsi, après 1995, la plupart des Serbes ont fuit la capitale.

Sarajevo a ainsi réduite sa diversité ethnique.

3 m illions de Bosniens se sont réfugiés dans les pays voisins sur les 4,5 m illions d’habitants que com ptait la Bosnie.

D e plus, sur le plan m atériel, de nom breux bâtim ents ont été détruits laissant la ville de Sarajevo en ruine. L'intervention de l'ONU Aout 1995, le m arché de M arkalé est frappé par une attaque faisant 37 m orts Sarajevo: une ville ruinée L 'in terven tion d es forces in tern ation ales U n b ilan h u m ain et m atériel lou rd Après cette guerre, le droit international se renforce avec la création du Tribunal Pénal International (TPI) le 22 février 1993.

Il aura pour but de juger les responsables des m assacres dont Slobodan M ilosevic.

O n parlera alors de crim es de guerre et de crim es contre l’hum anité.

En tout, 161 personnes ont été accusées et elles seront toutes été arrêtées.  U n e ville p rivée d e ses lib ertés L es en jeu x d u con flit Bibliographie: hachette education histoire p.156-159 https://prezi.com/tstemoevsyny/le-siege-de-sarajevo/ https://www.redacteur.com/pages/rediger-article-blog https://www.herodote.net/6_avril_1992-evenement-19920406.php https://aggiornamento.hypotheses.org/2128 https://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00211/le-siege-de-sarajevo.html https://www.kartable.fr/ressources/histoire/etude-de-cas/sarajevo-1992-1995/5903. »

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