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SuiSSE de 1940 à 1949 : Histoire

Publié le 09/12/2018

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suisse

L'annexion de l'Autriche au Reich en 1938 ct l'institution du protectorat de Bohême-Moravie en Tchécoslovaquie inquiètent les milieux intellectuels qui, dès lors, mettent en sourdine leurs convictions pacifistes. Ainsi la déclaration du conseiller fédéral Hermann Obrecht, qui condamne les velléités belliqueuses des grandes puissances en Suisse au risque d'entraîner son entrée dans la guerre, est saluée par les membres du Conseil fédéral. Le 30 août 1939, le général Henri Guisan est nommé commandant en chef des forces militaires, un poste à haute responsabilité qui n'existe qu'en temps de guerre. 

suisse

« 11.05.1940 18.11.1940 26.11.1940 31.10.1943 15.12.1943 05.11.1944 07.05.1945 08.05.1945 18.03.1946 08.11.1946 08.12.1948 POLITIQUE Ul Suisse décrète la mobilisation générale.

Le M ou' cment national de la Suisse est dissou t.

Lt pa ni communiste est interdit.

Élections du conseil national: libéraux.

47: catholiques conservateur;.

-13: démocrates-chrétiens.

56: PAB (paysans.

artisans.

bourgeois).

22.

Élec tion du premier démocrate-chrétien au Conseil fédéral.

u · re fu s soviétique concernant la reprise des rela tions diplomatiques avec la Suisse provoque la démission du conseiller Pilct·Golaz le 10.

La cellu le elu NSDAP est in te rdi te .

Dis�olution de la délégation allemande à Berne.

L'Union soviétique accepte la normalisation des relations diplomatiques ;wec la Suisse.

Entrée de la Suisse à la FAO et à l'OMS.

Entrée de la Suisse à l'UNESCO.

pénétrer en territoire suisse.

Cependant à aucun moment la Wehrmacht ne tentera d'envahir le territoire helvétique.

Nommé à la direction du ministère des Affaires étrangères.

à la mort de Giuseppe Motta.

Marcel Pilet-Golaz.

qui aspirait à la ru p tu re des relations diplomatiques avec la Grande· Bretagne, ne parvient ni à procéder à la démobilisation ni à contrecarrer les appels à la résistance du général Guisan.

Par la signature d'un traité, l'Allemagne obtient l'autorisation de faire acheminer vers l'Italie des marchandises et des hommes en empruntant les tunnels du Gotha rd ct du Simplon (celui du Mont-Cenis en france étant surchargé).

A lïntérieur.

la Suisse doit faire face à la radicalisation des forces politiques.

Ainsi les «fronts» d'inspiration autoritaire, voire national-socialiste, mènent campagne contre le pa rlem entaris me et le libéralisme.

Les démocrates-chrétiens, qui avaient enregistré une nette progression aux élections du Conseil national, obtiennent un portefeuille suplémentaire au sein du Conseil fédéral, qui, eff r a yé par la progression des extrêmes, fait interdire le Mouvement national de la Suisse (NBS) le 18 novembre 1940, puis, une semaine plu s tard.

le parti communiste.

En mai J94l.

la Fédération socialiste suisse, une fraction radicale des démocrates­ chrétiens, est à son tour frappée d'interdiction.

Par la présence sur son territoire du siège de la Croix-Rouge internationale et des services secrets de toutes les puissances belligérantes, la Suisse joue un rôle central durant la guerre.

Sous la direction de Guisan, le service de renseignements suisse travaille en étroite collaboration avec Allan W.

Dulles, chef de la délégation de l'Office of Strategie Services installé à Berne.

Parallèlement, 200 000 réfugiés, notamment des juifs et des victimes de la terreur nazie, sont accueillis sur le territoire.

Cette politique est toutefois soumise à des restrictions en 1942.

En 1944, l'aviation alliée bombarde par erreur p lu si eu rs localités helvétiques, dont Schaffhouse, où ci�quante personnes trouvent la mort.

A la fin de la guerre, la Suisse est soumise à de sévères pressions de la part des Alliés qui exigent la rupture de ses relations diplomatiques et économiques avec le lW Reich.

Les Suisses s'y refusent jusqu'au bout, invoquant une éventuelle invasion allemande.

Avec le retour à la paix, la Suisse, préoccupée par la reprise de son activité économique, s'efforce de normaliser ses relations à la fois avec les États­ Unis ct l'Union soviétique.

Le Conseil fédéral accepte ainsi de légaliser le p arti communiste.

Conformément aux principes de neutralité, elle reconnaît la République populaire de Chine le 17 janvier 1950.

Le gouvernement he lv é tiq ue s'associe massivement à la r e co nstr u ction européenne, mais refuse d'adhérer à l'ONU, dont les règlements n'autorisent pas, à l'in ve r s e de ceux de la Société des Nations, le maintien d'une neutralité absolue.

Le droit de veto des grandes puissances et le caractère obliga to ir e de certaines résolutions annulent en effet partiellement le caractère inaliénable de la souveraineté de chacun des pays membres.

La Suisse accepte toutefois d'adhérer aux organismes dépendant de l'ONU, dont beaucoup installent leur siège à Berne ou à Genève.

Le pays, bénéficiaire du plan Marshall, adhère à I'OECE en 1948, bien que cet organisme de coopération économique ait notamment été conçu comme un instrument devant permettre d'endiguer la progression communiste.

Elle exigera cependant le monopole des décisions concernant ses propres intérêts.. »

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