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A UNE PASSANTE – Charles Baudelaire

Publié le 12/01/2013

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baudelaire

Cette rencontre entre l’auteur et la femme semble échouée même avant qu’elle puisse commencer,
le titre même nous dit cela – « A une passante « - suggérant déjà une communication entre les deux
brève, ce
qui veut dire que la femme ne fait que passer et elle ne s’arrête pas. Le verbe « passer « est répété
encore dans le vers 3 – « Une femme passa… « - faisant écho au titre de ce poème. En plus, Baudelaire
explique encore la disparition soudaine de la femme – « Fugitive beauté… «, « … où tu fuis… « - en
soulignant deux fois la fuite de la passante. Cette rencontre fait aussi un choc pour l’auteur – « Un
éclair… puis la nuit ! « - ces deux termes qui représentent deux univers opposent, Baudelaire utilise le
mot « éclair « pour décrire la lumière en l’associe avec la foudre et le noir et l’obscurité avec le mot « nuit
« comme si la lumière l’avait ébloui et lui a rendu aveugle. Les points de suspension confirment cette
impression. Nous remarquons aussi que Baudelaire a fait attention en plaçant le mot « nuit « à la césure
(six syllabes), suivi d’une pause dans la lecture représentée avec un tiret.


baudelaire

« jambe est magnifique comme une statue, la comparant à une œuvre art.

L’énumération des verbes - “passa, soulevant, balançant” - un au passé simple and les deux autres au participe présent; celui au passé simple nous donne l’impression de l’apparition soudaine de la femme.

Ceux au participe présent nous donnent les lecteurs un sens d'immédiateté, c’est-à-dire qu’on la voit soulevant et balançant comme si cela se passait à ce moment-là.

Les adjectifs qui décrivent la femme - “majestueuse” et “fastueuse” - lui font comme une reine, néanmoins, l’auteur nous rend conscient aussi de l'état émotionnel de la femme malgré cette désignation de ‘luxe’ - “...

en grand deuil, douleur majestueuse...”.

Cet oxymore à l’effet de souligner les deux qualités opposées de la femme, évoquant la tristesse et le malheur qui accompagnent la beauté. Une autre métaphore, dans la même strophe - “Dans son œil, ciel livide ou germe l’ouragan...” - illumine encore non seulement la personnalité sombre de la femme mais aussi le regard qu’elle donne à l’auteur; plein de la furie.

Cette association paradoxale nous fait comprendre l'importance du regard dans ce poème.

Ce même œil, renvoie des sentiments contradictoires - “La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.” - un plaisir et une souffrance qui mènent à la mort ; la proximité de ces deux expressions oxymores dans un seul vers rend plus vif le contraste de la personnalité de la femme. Cette rencontre entre l’auteur et la femme semble échouée même avant qu’elle puisse commencer, le titre même nous dit cela – « A une passante » - suggérant déjà une communication entre les deux brève, ce qui veut dire que la femme ne fait que passer et elle ne s’arrête pas.

Le verbe « passer » est répété encore dans le vers 3 – « Une femme passa… » - faisant écho au titre de ce poème.

En plus, Baudelaire explique encore la disparition soudaine de la femme – « Fugitive beauté… », « … où tu fuis… » - en soulignant deux fois la fuite de la passante.

Cette rencontre fait aussi un choc pour l’auteur – « Un éclair… puis la nuit ! » - ces deux termes qui représentent deux univers opposent, Baudelaire utilise le mot « éclair » pour décrire la lumière en l’associe avec la foudre et le noir et l’obscurité avec le mot « nuit » comme si la lumière l’avait ébloui et lui a rendu aveugle.

Les points de suspension confirment cette impression.

Nous remarquons aussi que Baudelaire a fait attention en plaçant le mot « nuit » à la césure (six syllabes), suivi d’une pause dans la lecture représentée avec un tiret. En gros, ce sonnet montre les sentiments de l’auteur envers une femme et ses propres impressions d’elle, dans un contexte agressif et bruyant.

Le poète décrit cette rencontre comme étant amoureuse qui semble être frustrant pour lui à cause d’image de la femme, qui est à la fois séductrice et destructrice, montré par le jeu d’opposition dans les descriptions de la femme.

Cela fait un parcours mélancolique de la rencontre pour l’auteur.. »

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