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Agnès n'apparait que quatre fois sur la scène au cours de L'école des femmes. Elle est quand même un des personnages principaux de la pièce de Molière. Expliquez.

Publié le 17/01/2022

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Dans la pièce L'Ecole des Femmes de Molière, il y a quatre protagonistes dont l'un des personnages principaux est Arnolphe, appelé aussi M. de La Souche, aristocrate dans la force de l'âge, jouissant d'une fort belle situation et tuteur d'Agnès. Quoique terrifié à l'idée d'avoir une femme infidèle, son plus cher désir  est de se marier. Arnolphe, qui a eu diverse  liaisons amoureuses au cours des 20 dernières années, et ayant constaté de nombreux cas d'adultère parmi ses amis mariés, ainsi qu'ayant été témoin de beaucoup de « fourberies adultérines féminines » qui avaient conduit de nombreux mariages à leur ruine, en est arrivé à la conclusion qu'il était presque impossible d'avoir une épouse fidèle et que seule une femme maintenue dans l' ignorance, dépourvue d'instruction  et naïve, pouvait lui rester fidele.

« ainsi que d'une totale méconnaissance de la nature humaine . Lors de l'apparition suivante d'Agnès face à Arnolphe (Acte 2, Scène 5) elle y fait à nouveau preuve de l'innocence et la naïveté la caractérisant, en lui révélant connaitre un jeune homme nommé Horace. Cet aveu semble rassurer et fâcher Arnolphe, lorsqu'il dit: « Fort bien.

Ah ! Suppôt de Satan ! Exécrable damnée ! (Acte 2, Scène 5). Dans cette scène Agnès explique à Arnolphe comment la rencontre avec Horace eu lieu et ce qui s'en suivit. « J'étais sur le balcon à travailler au frais, Lorsque je vis passer sous les arbres d'auprès, Un jeune homme bien fait, qui, rencontrant ma vue, D'une humble révérence aussitôt me salue… Je fis la révérence aussi de mon cote.

Soudain, il me refait une autre révérence… Nouvelle révérence aussi je lui rendais...

Qu'il me put estimer moins civile que lui » (Acte 2, Scène 5). Agnès mentionne aussi sa rencontre avec une vieille femme (non nommée dans la pièce), qui lui fit prendre conscience de sa beauté, son charme, qui a fait qu'Horace tomba amoureux d'elle.

«Mon enfant, le bon D.ieu puisse-t-il vous bénir, Et dans tous vos attraits longtemps vous maintenir ! Il ne vous a pas faite un belle personne, Afin de mal user des choses qu'il vous donne ; Et vous devez savoir que vous avec blesse, Un cœur qui de s'en plaindre est aujourd'hui force.

» (Acte 2, Scène 5). Lorsque poussée par Arnolphe à raconter sa rencontre avec Horace, quoique ne désirant pas en révéler tous les détails, à travers ses réponses et toutes les explications qu'elle lui fournit afin de justifier son comportement, nous mesurons l'ampleur de sa naïveté et de son ignorance "Hélas ! Si vous saviez comme il était ravi, Comme il perdit son mal sitôt que je le vis » (Acte 2, Scène 5) révélant les mots d'amour qu'Horace lui avait dit : « Il jurait qu'il m'aimait d'une amour sans seconde, Et me disait des mots les plus gentils du monde, Des choses que jamais rien ne peut égaler » (Acte 2, Scène 5).

« Il m'a pris le ruban que vous m'aviez donne.

A vous dire le vrai, je n'ai pu m'en défendre.

» (Acte, 2, Scène 5).

La Dernière partie de la scène où Arnolphe parle de mariage, il parle du sien avec Agnès qui partage son avis, puisqu'elle pense à son propre mariage avec Horace. Arnolphe indigné par le comportement d'Agnès et Horace reconnait alors avoir un autre plan. « Montez là-haut.

Mais quoi ! Voulez-vous… » Et Agnès de s'adresser à Arnolphe, en lui demandant pourquoi elle devrait monter les escaliers, ce a quoi il répond : C'est assez, Je suis maitre, je parle : allez, obéissez.

» (Acte 2, Scène 5). Pensant avoir rétabli la situation à son avantage, Arnolphe se prépare au mariage et essaie d'inculquer à sa future épouse les devoirs conjugaux, sans oublier les terribles effets de l'infidélité. Et quoique convaincu qu'une femme sachant écrire en sait déjà trop et donc inévitablement commettra l'adultère, dans l'Acte 3, Scène 2, Arnolphe contre toute attente lui oblige de lire et d'étudier les préceptes régissant les Maximes du Mariage ainsi que les droits et devoirs d'une épouse. L'acte 4, Scène 1 est un monologue d'Arnolphe où il exprime son vœu de se battre jusqu'au bout pour l'amour d'Agnès.

Ce passage se situe après la déclaration d'amour d'Agnès envers Horace qui bouleverse profondément Arnolphe, qui se rend compte par la même occasion qu'il est tombé amoureux de sa protégée.

Arnolphe n'accepte pas de s'avouer vaincu par ce « minus d'Horace ».

Il lui faut pourtant admettre sa faiblesse à conquérir le cœur d'Agnès.. »

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