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analyse linéaire: « la vie antérieure »

Publié le 06/03/2022

Extrait du document

« Baudelaire, poète du XIXème siècle publie les Fleurs du Mal en 1857.

La pensée Baudelairienne est marquée par les topos du voyage et de l’exotisme.

Le poème « la vie antérieure » est un sonnet écrit en alexandrins à rimes embrassées.

Dans ce sonnet, le poète apporte une expérience onirique vécue sur une île exotique où règnent intensité lumineuse et plaisirs des sens.

Cependant le texte se clôt sur une évocation pessimiste et angoissante.

Au cours de cette analyse, il s’agira de déterminer comment l’idéal d’une vie antérieur, finit par être envahit par le spleen de l’auteur.

Pour ce faire, nous verrons dans un premier temps, l’idéal du poète dans les deux premiers quatrains puis dans un second temps, le retour au Spleen dans les deux derniers tercets. 1 l ideal Dès le premier vers, nous pouvons voir que Baudelaire commence l’établissement de l’Idéal, notamment avec le premier vers, un alexandrin parfaitement équilibré qui aspire à la sérénité.

Le terme « vaste portique » donne une impression d’abondance d’espace, et fais référence à la liberté antérieure du poète.

L’allitération en t du premier vers donne également l’impression d’un endroit calme et spacieux. -Emplois du substantif « soleil »au second vers renvoi à l’ idée de lumière et de chaleur qui est accentuée par l’hyperbole « de mille feux ».L’adjectif « majestueux » est un terme royale qui pourrai supposé que le locuteur est riche. Ainsi ces 3 premiers vers renvoie à un paysage de rêve , proche de la perfection. Le 4ème en revanche s'oppose aux sensations mises en place par Baudelaire, notamment avec le référence au basalte, une roche volcanique sombre, les termes grottes et soir, qui renvoient à l’obscurité et donc l’absence de lumière. V.

5 à 8 -Le seconde quatrain, ce poursuit avec le thème de la lumière et de la mer avec le substantif “houles” du cinquième vers qui semble fasciner le locuteur.

La fascination du locuteur est marquée par les hyperboles décrivant le mouvement des houles “touts-puissants accords” et “riches musiques” septième vers.

La rime de « cieux » avec « yeux » montre que Baudelaire donne une connotation divine a ce qu’il voit.

Et qu’ainsi la religion fait également parti de l’Idéal. Dans les deux quatrains plane une atmosphère de rêve.

Baudelaire nous a décrit un monde à la fois exotique et antique.

Ces moments qu’il a vécu , et qu’il remémore à l’écrit à travers les sensations qu’il a ressenti à travers ses yeux « par mes yeux » et son âme représente les moment d’élévation selon lui avant que le spleen reviennent irrémédiablement. V.9 à 12 ce pendant nous constatons que Le poète reste seul malgré ce monde idéal avec le Groupe participe passé passif « esclaves nus imprégnés d’odeurs » où nous pouvons considèré les esclaves comme des flacons de parfum qui laissent ainsi le poète seul.

le champ lexical péjoratif accentue le spleen dans le poème « secret ; douloureux ; languir”. »

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