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Au bonheur des dames

Publié le 08/11/2012

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'Au bonheur des dames'' roman d'Émile ZOLA (1883)(NATURALISME) Présentation  de l'oeuvre : Au Bonheur des Dames est un roman d'Émile Zola publié en 1883, le onzième volume de la série Les Rougon-Macquart. À travers une histoire sentimentale à l'issue inhabituellement heureuse, le roman entraîne le lecteur dans le monde des grands magasins, l'une des innovations du Second Empire. Le modèle du personnage d'Octave Mouret est Auguste Hériot, co-fondateur des Grands Magasins du Louvre Résumé succincte : Denise Baudu, jeune orpheline, arrive de Normandie, sans travail à Paris avec ses deux frères dont elle a la charge. Elle espère trouver secours auprès de son oncle, qui lui avait promis un an auparavant du travail dans sa boutique de « nouveautés« Malheureusement cette boutique connaît des difficultés et l'héroïne comprend très vite que son oncle n'est plus en mesure de lui fournir du travail depuis l'installation du très grand magasin, Au Bonheur des Dames, juste en face de chez lui. Tandis que Denise assiste à la lente chute des petits magasins, elle a la chance d'être embauchée comme vendeuse Au Bonheur des Dames. Elle doit malheureusement subir les moqueries et l'hostilité de ses collègues . Très vite, Mouret, le patron du Bonheur des Dames, la remarque et en tombe secrètement amoureux... Résumé Denise Baudu, une jeune Normande de 20 ans originaire de Valognes, arrive à Paris avec ses frères Jean et Pépé, âgés respectivement de 16 et 5 ans. Leur père, qui tenait une teinturerie, vient de décéder des suites d'une maladie dont est morte leur mère un an plus tôt. Leur oncle Baudu avait écrit à Denise à cette époque qu'il pouvait y avoir une place dans sa boutique à Paris. Mais depuis un an, les affaires ont mal tourné et il ne peut embaucher Denise. 'Au Bonheur des Dames' est actuellement dirigé par Octave Mouret, fils de François Mouret et Marthe Rougon. Ce grand magasin prospère tellement bien qu'il ruine les petites boutiques du quartier. Les Baudu, tenant le « Vieil Elbeuf « qui se trouve en face du « Bonheur «, sont exaspérés par les agrandissements successifs par Mouret. Ils ont en effet connu la boutique, fondée par les frères Deleuze, à l'époque où elle avait une taille modeste. Mouret est devenu propriétaire de la bou...

« Mais, elle discute souvent avec son amie Pauline et va souvent voir Robineau : l'inspecteur Jouve l'a remarqué mais ne va pas voir la direction.

En effet, la direction est très stricte : pas de bavardages, pas d'amants, il faut dormir la nuit...

En juillet, Denise a peur : c'est la morte-saison, l'époque des renvois.

Bourdoncle, l'adjoint tyrannique de Mouret, renvoie pour un rien, de plus il n'apprécie pas trop Denise, qui pense que si quelqu'un doit sauter dans son comptoir, ce sera elle.

En réalité, Bourdoncle ne fait qu'exécuter les ordres de Mouret : celui-ci veut conserver son image de patron paternel, mais veut quand même virer pour économiser.

Un jour de Juillet, Jouve qui n'a rien dit à Bourdoncle sur Denise et Pauline, espère « se faire remercier » de Denise (il lui fait des avances, comme à d'autres vendeuses).

Celle-ci refuse catégoriquement, et Jouve veut se venger.

Un peu plus tard, à l'heure du déjeuner (pas très délicieux), elle rencontre Jean qui veut encore une fois lui demander de l'argent.

Le problème, c'est que la rumeur court que Jean serait l'amant de Denise et Pépé son enfant (on ne sait pas qu'ils sont frères).

Elle se fait alors surprendre par Jouve qui fait cette fois son rapport à Bourdoncle.

Denise est alors renvoyée.

C'est à ce moment-là que les autres personnages commencent à sentir la tendresse de Mouret pour Denise: Jouve préfère voir Bourdoncle plutôt que Mouret qui l'accueille dans son bureau « par un instinct », et Bourdoncle préfère tout de suite passer au renvoi sans consulter Mouret, de peur d'une « faiblesse ».

Mouret est alors victime de son système de renvois : apprenant le renvoi de Denise, il s'énerve contre Bourdoncle car il voit là une tentative d'échapper à son pouvoir (alors que c'est comme ça traditionnellement que ça se passe).

Il se renseigne et parle même de le relui reprendre Denise : une bien étrange attitude aux yeux de Bourdoncle.

Denise, renvoyée, éprouve l'étrange besoin d'aller s'expliquer avec Mouret, de lui dire au moins que c'était son frère, même si elle ne revient pas.

Mais finalement elle ne se décide pas.

Le passage par les petites boutiques Denise loue alors une chambre chez Bourras, un artisan qui fabrique des parapluies.

Il l'embauche même par charité.

Denise est ensuite vendeuse chez Robineau qui a repris une des boutiques du quartier.

Celui-ci, aidé par Gaujean, un petit tisserand, décide de batailler contre le Paris-Bonheur de Mouret, la soie miracle.

Lui aussi décide de créer sa faille (soie noire).

Mais Mouret baisse le prix du Paris-Bonheur devant les yeux effarés de ses salariés et le vend à perte.

Puis Robineau baisse le prix de sa faille.

Finalement, c'est Mouret qui gagne la partie.Mais Robineau est ruiné.

Denise, un an après son renvoi, promène comme d'habitude Pépé aux jardins des Tuileries.

C'est là qu'elle rencontre Mouret, qui se rend chez Mme Desforges, une maîtresse-pont jusqu'au baron Hartmann.

Mouret préfère retarder sa visite et se promener avec Denise, qui veut repartir.

Il lui propose de revenir et cause avec elle des grands magasins.

C'est là qu'il se rend compte qu'elle lui « chauffe le cœur ».

Mouret va même jusqu'à dire n'importe quoi pour rester avec elle.

La scène nous est décrite comme une nuit passée ('un brusque réveil'): Mais finalement, il s'en va, se rend compte en apercevant les fenêtres de Mme Desforges qu'il ne peut pas la retenir davantage.

Le retour triomphal Peu après, Denise revient au Bonheur en tant que vendeuse appointée, à la grande joie de Mouret.

Cela a des inconvénients : dès que Mouret parle, tout le monde chuchote en la cherchant des yeux.

Pauline aiguise, sans que Denise le sache, sa jalousie, en lui faisant la description complète des caprices de Mouret avec Clara.

Deloche, un vendeur aux dentelles qui s'amourache de Denise, est toujours triste.

Mme Desforges, venu au Bonheur accompagnée de Bouthemont, un premier à la soie complaisant de Mouret, pour voir le « caprice de Mouret ».

Bouthemont lui a seulement dit qu'elle était à la confection.

Du coup, elle croit que Denise est le caprice de Mouret.

Mme Marty lui dit que non, que c'est Clara Prunaire, mais elle n'a plus de doute à la vue de l'attitude de Mouret avec Denise.

Elle se venge déjà en faisant tourner Denise en rond dans le magasin, puis invente un stratagème pour « convaincre Mouret de sa trahison ».

Mouret nomme le soir Denise seconde et cherche à la séduire avec la recette de la journée mais cela a fait chou blanc : non seulement elle refuse les avances de Mouret mais en plus la vue de l'argent la blesse.

Mais elle est quand même bouleversée par l'affaire (elle l'aime).

Bourdoncle, qui pressent une liaison sérieuse, arrive dans le bureau sous le prétexte du nombre de clientes de la journée, au grand dam de Mouret.

Le jour de l'inventaire, Denise reçoit une lettre de Mouret qui l'invite à dîner le soir avec lui.

Elle est au courant des légendes de ce dîner : après le dîner, il y a le « dessert », et puis Clara et d'autres y sont déjà allées.

Denise refuse le parallèle mais se rend compte qu'elle l'aime, grâce notamment à sa jalousie.

Puis, après, avec une mise en scène de Mme Aurélie qui est complaisante envers Mouret, elle se retrouve avec lui.

Elle refuse toujours ses avances, malgré ses discours apitoyants qui utilisent le champ lexical de la famille, ses pleurs.

Il utilise des arguments de choc : l'argent, l'entorse que Denise s'est faite...

Elle utilise des arguments qui ne tiennent pas trop debout.

Il devient brutal, mais Denise refuse d'être une aventure de passage.

Cela étonne Mouret de plus en plus.

Denise s'en va et Mouret la suit, d'un regard desespéré.

Mme Desforges trouve comme stratagème de faire venir Denise chez elle pour retoucher un manteau et de l'insulter en présence de Mouret.

Ce dernier ne la voit presque plus et ne vient qu'avec l'appât du baron Hartmann.

Comme il s'ennuie. »

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