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Au bonheur des dames chapître IV

Publié le 28/02/2015

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p128 chapitre IV La saga des Rougon-Macquart, histoire d’une famille dans la deuxième moitié du xixe siècle, illustre les transformations économiques, sociologiques, industrielles de la France du Second Empire. Zola prétend appliquer à la littérature la méthode de l’expérimentation scientifique : après avoir récolté, le plus souvent sur le terrain, une documentation précise, il décrit les milieux dans lesquels évoluent ses personnages pour mieux étudier l’interaction entre l’homme et son milieu. Ainsi au Bonheur des Dames est avant tout un témoingnage sur une réalité économique du XIXe siècle :la naissance des grands magasins et le déclin du petit commerce.    Ce passage nous offre un exemple des techniques littéraires et des thématiques privilégiées par Zola.En s’écartant des principes du roman naturaliste, il métamorphose par la puissance des images la scène contemplée par Mouret. En effet, la fin de la première grande vente est l’occasion de transformer le désordre des rayons en un lieu où se sont joués des affrontements épiques.         Le texte se structure autour d’une opposition entre le monde des humains et le monde des objets: il débute sur la disparition progressive des clientes et s’achève sur l’invasion, elle aussi progressive, des marchandises. Cette opposition se traduit par la présence de rep&e...

«   Dans un premier temps, le narrateur écoute Paris qui s'endort.

Il s'agit du soir "tables du soir "(pause indirecte temporelle).

Les détails réalistes s'évanouissent et les « roulements des derniers fiacres » aboutissent au « ronflement d'un ogre repu ».

Cette personnification de Paris, sous les traits d'un monstre à la « voix empâtée », « digérant les toiles et les draps », fait surgir l'image d'une ville devenue insatiable, « gavée » pour une nuit par les ventes de la journée mais dont l'appétit sera intact au matin. De nombreux détails marquent l'apaisement avec par exemple L'adverbe" lentement" les verbes "diminuait" pour la foule ,"sommeillait, harassés de fatigue " pour les vendeurs.

Tout ceci montre le ralentissement de l'activité c'est un processus progressif il y a de moins en moins de gens"peu à peu désert,derniers fiacres","clientes attardées" On déambule dans le magasin qui devient désert L'auteur utilise des structures impersonnelles qui structurent le texte avec "c'était" " il ne restait que...(formule restrictive négative ne ...

que) et utilise le point de vue omniscient le pronom personnel "on " est employé tout le long du texte et englobe le lecteur et le narrateur .

On peut donc s'imaginer déambuler dans les lieux "On longeait avec peine ....on y passait librement (l1059 à l 1076) D'autre part ,la description visuelle du magasin intégre de nombreuses indications sonores"volées de cloches,ronflement d'ogre,roulements des derniers fiacres"et les nombreuses métaphores visuelles apportent des touches poétique à cette vision "le blanc avait neigé à terre, des banquises de serviettes ,une barricade de cartons " Dans ce désert humain surnage la rivalité entre les vendeurs exténués (Favier, Hutin) et les problèmes d'argents(l1079 à l 1083 ) On observe le champ lexical du zéle "passion" qui montre leur volonté de réussir "enragé" " s'allumaient de la passion " " flambait d'une même fièvre .

La vente est présentée comme un combat 'la lutte""battu ce jour là". »

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