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Comment Voltaire expose-t-il son attitude relativiste à l’égard des rites religieux ?

Publié le 18/10/2013

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Comment Voltaire expose-t-il son attitude relativiste à l’égard des rites religieux ? Les querelles « opiniâtres « qui partagent Babylone (il faut comprendre l’Europe) sont futiles : elles ne portent même pas sur le dogme, mais sur des gestes rituels. Faut-il pénétrer dans le temple du pied droit ou du pied gauche ? Notons qu’à Rome, les augures interprétaient le vol des oiseaux comme un signe favorable s’il venait de la droite, et néfaste s’il venait de la gauche. Nous en avons gardé le mot « sinistre « qui veut dire « à gauche « en latin. Par l’exagération, Voltaire se moque bien évidemment de cette sottise qu’il oppose à l’esprit rationnel du siècle des Lumières. Il accumule les jugements implicites : ancienneté du débat qui se perd dans la nuit des temps, focalisation universelle sur les pieds du premier ministre, collusion entre la religion et le pouvoir politique… La réponse de Zadig est du plus grand comique : e...
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« confronté aux difficultés du pouvoir ! Une histoire orientale Voltaire cherche à créer une couleur locale par quelques noms : Babylone, Mithra, Zadig. Voltaire nous raconte une anecdote surprenante, "exotique" par son absurdité ou sa futilité : comment faut-il entrer dans le temple de Mithra ? Cette histoire est destinée à éprouver la sagesse de Zadig, qualité traditionnellement reconnue aux orientaux. Cette anecdote est prolongée par l'affaire des mages blancs et noirs.

Il faut noter le terme mage et la coutume de la prosternation chargés d'évoquer des lieux étrangers. Enfin Voltaire nous donne son sentiment sur le style oriental qui se caractérise par son invraisemblance, son imagination débridée.

Les comparaisons reprises dans ce texte sont en fait tirées de la Bible.

Voltaire, dans sa réprobation, confond religion ou plutôt certaines formes irrationnelles de la religion) et genre fantasque du conte. Un comportement philosophique À l'opposé de l'étrangeté du conte oriental et des pratiques déraisonnables, Zadig manifeste une sagesse toute philosophique. II s'oppose aux superstitions et prône le déisme, culte de la divinité fondé sur l'usage de la raison. Le philosophe ne privilégie aucune des sectes, il veut être un réconciliateur.

La superstition divise, le philosophe unit ou réunit. Le philosophe veut être clair et mesuré dans ses propos.

En fait le génie de Zadig n'est pas reconnu.

Il est admis seulement en raison de son pouvoir de premier ministre.

Le peuple a donc besoin d'être éclairé. Le philosophe désire jouer un rôle politique, organiser la cité, l'administrer avec bon sens et modestie. Conclusion. »

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