Commentaire de texte : Graziella Extrait p.179-181 (Lamartine)
Publié le 03/03/2012
Extrait du document

« J’écrivis à Graziella, je lui dis tout ce que la tendresse pouvait exprimer d’un cœur de dix-huit ans et tout ce que la raison pouvait commander à un fils dévoué à sa mère… «, tel est le dilemme de notre héros dans ce passage, choisir entre sa mère ou son amour ?
Tristesse, désespoir, doutes ce passage est plein de ces sentiments.
Cet extrait se différencie par son importance car c’est ici que Lamartine et Graziella se voient pour la dernière fois, on a tout de même pu prévoir ce départ avec les peurs de Graziella qui savait que son « amant « devrait repartir un jour ou l’autre.

«
Sans un mot, juste avec un regard Graziella comprit que son « compagnon »
la quittait.
Cet amour inconditionnel quelle lui porte la pour ainsi dire
détruite car la pauvre s’est évanouie d’effroi.
Pour moi tout au fond-elle même la jeune fille savait qu’elle ne reverrait
plus jamais Lamartine, sa réaction étant beaucoup trop exagérée pour moi,
à cause de l’histoire de Paul et Virginie que Lamartine lui lit au tout début
de leur rencontre, après son départ Virginie ne revoit plus Paul car elle
meurt en se noyant à cause d’une tempête.
On peut mettre cela en parallèle avec la fin de l’extrait où Lamartine décrit
Graziella comme je cite : les deux bras glacées de la jeune fille , on peut voir
cela comme une « première mort » avec toute la description des alentours
comme la nuit et le silence.
Cela nous donne une indication sur la suite du
roman.
Pour moi c’est l’un des extraits les plus durs du livre car c’est ici que
Lamartine et Graziella se séparent.
Car ils ne se sont pas fait des adieux
convenables étant donné qu’ils ne se reverraient plus.
Et peut-être que
Lamartine aurait moins douté en écrivant sa lettre, en sachant que Graziella
ne serait bientôt plus.
C’est dans cette lettre que le jeune homme écrit ce qu’il a sur le c œ ur à sa
bien-aimée et qu’il lui « promet » qu’il va revenir.
Ce qui est curieux avec
cette lettre c’est qu’on ne la voit pas, nous avons juste des instructions la
concernant et grâce à cela nous pouvons très facilement nous imaginer ce
que Lamartine y raconte.
Elle rentre complètement dans le style de
l’extrait : on voit clairement une économie de moyens comme quand
Graziella, en quelque mots on comprend la situation.
Ça a le même effet que
les phrases courtes, nous faire ressentir la tension qui règne.
Dans ce passage on voit que tout l’intérêt est psychologique car
Lamartine subit un chantage: choisir entre sa mère ou Graziella, ou alors
comme je l’ai dit auparavant choisir entre la raison ou l’amour.
Et justement
c’est la raison qu’il va choisir, ce qui m’attriste un peu, mais ce choix est
sûrement du à la vision de l’amour de Lamartine.
Étant considéré comme
L’ÉCRIVAIN romantique, reste fidèle à l’amour romantique qui lui au lieu de
rester dans le bonheur le transforme malheur (mort, séparations
douloureuses, trahisons).Pour eux c’est ça qui fait que l’histoire est belle !
Lamartine nous confie aussi ses sentiments, ses pensées au moment où il a
écrit le roman dans une petite pause dans laquelle on voit clairement que il
sait qu’il doutait de son amour pour Graziella ou alors qu’il n’aurait pas eu
le courage de défier sa famille pour la rejoindre.
Cette crainte que Lamartine éprouve envers sa famille est mentionnée par
son ami Virieu qui dit « Voici une lettre de ta mère.
Tu n’y résisteras pas.
» .
Ce
qui nous montre encore une fois que le choix de Lamartine est évident..
»
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