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commentaire de texte: Jean RACINE, Alexandre le Grand, acte III, scène 6, 1665.

Publié le 28/12/2022

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« Commentaire n°2 Jean RACINE, Alexandre le Grand, acte III, scène 6, 1665. En 327 avant J-C., Alexandre, prince macédonien, se lance à la conquête de l'Inde et soumet, en moins de deux ans, un vaste territoire.

Racine imagine une relation amoureuse entre ce conquérant et une princesse indienne fictive, Cléofile. CLEOFILE On attend peu d'amour d'un héros tel que vous. La gloire fit toujours vos transports les plus doux. Et peut-être, au moment que ce grand cœur soupire, La gloire de me vaincre est tout ce qu'il désire. 1 ALEXANDRE Que vous connaissez mal les violents désirs D'un amour qui vers vous porte tous mes soupirs ! J'avouerai qu'autrefois au milieu d'une armée Mon cœur ne soupirait que pour la Renommée, Les peuples et les rois devenus mes sujets, Étaient seuls à mes vœux d'assez dignes objets, Les beautés de la Perse à mes yeux présentées Aussi bien que ses rois ont paru surmontées . Mon cœur d'un fier mépris armé contre leurs traits , N'a pas du moindre hommage honoré leurs attraits. Amoureux de la gloire, et partout invincible, Il mettait son bonheur à paraître insensible. Mais hélas, que vos yeux, ces aimables tyrans, Ont produit sur mon cœur des effets différents ! Ce grand nom de vainqueur n'est plus ce qu'il souhaite, Il vient avec plaisir avouer sa défaite, Heureux ! si votre cœur se laissant émouvoir, Vos beaux yeux à leur tour avouaient leur pouvoir. Voulez-vous donc toujours douter de leur victoire; Toujours de mes exploits me reprocher la gloire ? Comme si les beaux nœuds où me tenez pris Ne devaient arrêter que de faibles esprits. Par des faits tout nouveaux, je m'en vais vous apprendre Tout ce que peut l'amour sur le cœur d'Alexandre. Maintenant que mon bras engagé sous vos lois Doit soutenir mon nom et le vôtre à la fois, J'irai rendre fameux , par l'éclat de la guerre Des peuples inconnus au reste de la terre Et vous faire dresser des autels en ces lieux Où leurs sauvages mains en refusent aux dieux. 2 3 4 5 1 Transports : émotions intenses. 2 Perse : région conquise par Alexandre en 330 avant J.-C., correspondant à l'Iran actuel. 3 Surmontées : vaincues. 4 Ce terme peut désigner les traits du visage ou les flèches tirées avec un arc. 5 Fameux : célèbres. Faire recherche entre brame, Bach et Alexandre Clacisisme Rhyme=beaucoup de catégorie (sonorité, structure) Alexandrin Vraisemblance Bienseance Tragédie Anaphore Alexandre le grand était l’un des plus grands guerriers de l’antiquité.

Un combattant invaincu, et qui a conquis un empire allant de la Grèce à l’Inde.

Ce roi était connu pour sa bravoure, mais jamais pour ses relations amoureuses.

Cette pièce de théâtre se passe en 325 avant notre ère, deux années après la conquête de l’Inde par Alexandre, et nous raconte sa relation avec une princesse indienne du nom de Cléophile.

Cette scène, fictive, nous donne donc un aperçu de la vie d’un Alexandre imaginé, récré, et qui a abandonné ses exploits de guerrier pour les tourments de l’amour.

On peut donc se demander comment l’amour à remplacer la puissance chez Alexandre dans cet extrait d’une pièce de théâtre. Nous étudierons tout d’abord la puissance d’Alexandre, puis l’amour d’Alexandre. Cet extrait de la scène correspond à la 6eme scène de l’acte 3 de Alexandre le grand par jean racine.

Dans cette scène, on peut voir Alexandre narrait sa force, à travers ses exploits guerrier et en en décrivant sa force et ses victoires Tout d’abord, nous pouvons voir cette puissance d’Alexandre à travers sa gloire, et plus particulièrement ces exploits.

Alexandre lui même connaît ses exploits, comme il le dit si bien lui même: « toujours de mes exploits me reprocher ».

Ce vers nous montre deux facettes bien particulières d’Alexandre. Tout d’abord, Alexandre a conscience de cette gloire qu’on lui attribue, et n’hésite pas à l’utiliser pour en un sens, conquérir cléophile.

La deuxième facette montrée par Alexandre dans cette réplique est son ego.

En effet, on peut voir qu’il n’a aucune hésitation à dire qu’il a de nombreux exploits.

Ce côté vantard peut aussi nous faire penser qu’Alexandre n’est pas capable d’avouer sa défaite. De plus, on peut voir que le mot « gloire » rime avec le mot pouvoir dans ce texte. Nous pouvons considérer cela comme une manière supplémentaire pour Alexandre de montrer sa gloire, car pouvoir peut nous évoquer le pouvoir politique qu’il a acquis avec cette gloire.

De plus, avec l’emploi des mots pouvoir et gloire, on peut penser qu’Alexandre essaie de nous montrer une certaine noblesse qu’il posséderait, ce qui nous rappelle aussi que Alexandre était à l’origine un souverain, avant de devenir un conquérant.

On peut aussi voir cette gloire de la manière de Cléophile.

En effet, d’après elle, « la gloire de me vaincre » est tout ce que Alexandre désire.

On voit que du point de vue de cléophile, Alexandre ne croit pas en l’amour, et considère cleophile comme une conquête supplémentaire. Le choix du most « vaincre » est intéressant dans cette réplique car il nous montre qu’Alexandre considère l’amour comme une sorte de combat, donc comme une potentielle source de gloire. Deuxièmement, on peut voir qu' Alexandre dégage une force extraordinaire.

En effet, Alexandre parle de lui même dans ce texte comme « invincible » et « au milieu d’une armée.

Ces deux manières de s’illustrer permettent de se rendre compte de plusieurs points importants.

Tout d’abord, Alexandre nous apparaît comme une sorte de divinité.

En effet, en qualifiant Alexandre d’invincible, on pense à un dieu plus qu’à un homme car seuls les dieux sont invincibles.

De plus, comme il est entouré d’une armée, Alexandre dégage une sorte de respect.

L’armée qui l’entoure peut à la fois nous faire penser à une armée de braves guerriers, mais cette armée peut aussi être perçue comme une métaphore symbolisant une armée de fidèles.

En créant cet effet, Jean racine renforcé chez nous l’impression de grandeur que nous avions obtenue plus tôt d’Alexandre.

Aussi, la force d’Alexandre peut aussi être perçu dans la manière de construction du texte.

Ce texte est construit à l’aide d’alexandrin. L’alexandrin est le vers de l’épique, mais aussi du classicisme, ce qui correspond parfaitement à la manière dont Alexandre est perçu.

Ces vers permettent au texte de garder un rythme régulier.

Ce rythme permet au lecteur de ressentir la force d’Alexandre, car cette régularité donne une sorte de poids au texte en le rendant de plus en plus pressant.

Dernièrement, on peut voir la force d’Alexandre à nouveau dans l’extrait quand il dit « j’irais rendre fameux par l’éclat de la guerre.

» C'est vers nous montre qu’il n’as que la guerre à l’esprit.

En effet, la seul solution qu'il, a trouvé pour faire connaître cleophile est d’aller en guerre, ce qui nous montre une fois de plus comment il considère l’importance des combats. Troisièmement, Alexandre est perçu comme un vainqueur dans ce texte. On peut tout d’abord le voir quand il dit « ce grand nom de vainqueur » en parlant de lui même.

Dans cette phrase, non seulement Alexandre dit qu’il est un vainqueur, mais il nous dit qu’il est un grand vainqueur, ce qui signifie qu’Alexandre ce considère comme une sorte de héros qui gagne tout ses combats. Cela renforce l’idée que nous avons vu plus tôt comme quoi Alexandre est obsédé par la victoire.

De plus, en utilisant « grand nom » dans ce vers, on voit qu’Alexandre a envie que son nom soit associé à la victoire.

Cela peut nous donne l'impression qu’Alexandre à l’intention de marqué l’histoire, et cela grâce à ses nombreuses victoires.

Deuxièmement, on voit chez Alexandre une certaine obsession de la victoire.

En effet, on remarque dans le texte une répétition de mots lié au chant lexicale de la victoire.

Cela change l’impression d’origine qui faisait paraître Alexandre comme quelqu’un avec.... »

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