Discutez ce jugement de Voltaire : «Je regarde la tragédie comme des écoles de vertu, de raison et de bienséances.»
Publié le 22/02/2012
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Passons sur récole de vertu. On discutera toujours la question de savoir si le théâtre enseigne ou n'enseigne pas la vertu (bien entendu quand il prétend l'enseigner). Mais en quoi la tragédie peut elle nous enseigner la raison et surtout les bienséances ?
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- Expliquez et discutez ce mot de Voltaire: « Je regarde la tragédie et la comédie comme des écoles de vertu, de raison et de bienséance »
- Les Goncourt ont écrit dans leur journal : Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi ? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle. Expliquez, discutez, commentez ce jugement. ?
- Les Concourt ont écrit dans leur journal : Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi ? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle. Expliquez, discutez, commentez ce jugement.
- Expliquez et discutez ce jugement de Montaigne sur la poésie : « Voici merveille : il y a bien plus de poètes que de juges et interprètes de poésie. Il est plus aisé de la faire que de la connaître. A certaine mesure basse, on peut la juger par les préceptes et par art. Mais la bonne, l'excessive, la divine est au-dessus des règles et de la raison. Quiconque en discerne la beauté d'une vue ferme et rassise, il ne la voit pas, non plus que la splendeur d'un éclair. » (Essais, I, 37.)
- Discutez ce jugement de J.-J. Rousseau (dans «la Nouvelle Héloïse ») « Dans la tragédie tout se passe en beaux dialogues bien agencés, bien ronflants, où l'on voit tout d'abord que le premier soin de chaque interlocuteur est toujours celui de briller. »