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Dissertation la princesse de Clèves: Madeleine de Scudéry

Publié le 23/03/2022

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« Romane Gosselin 1°8 Français Dissertation n°2 : La princesse de clèves Madeleine de Scudéry dit « De toute les passions, l’amour est celle qui dérègle le plus la raison.» En effet, la passion amoureuse peut se révéler être une véritable mise à l’épreuve pour la conscience de l’individu qu’elle touche.

Dans La princesse de Clèves, Madame de la Fayette s’attache à la décrire et à l’analyser par le biais du personnages éponyme qui en découvre les maux. Mais dans quelle mesure ce roman constitue t’il une peinture exemplaire de la force irrésistible des passions ? Il est ici question de la dimension inéluctable de la passion et de son traitement au cours du roman.

Alors, Peut-on véritablement dire que la passion est un sentiment indéniable qui ne peut être contré ? Pour répondre à cette question, nous expliquerons dans un premier temps, que la passion guide les personnages du roman de La Fayette.

Dans un second temps, nous verrons que la préciosité, un modèle de pudeur discrète et réfléchie, est une arme pour ne pas succomber aux passions.

Dans un dernier temps, nous évoquerons que la tragédie est bien souvent associée à la passion et que La Fayette l’utilise pour donner à son roman une dimension moralisatrice. La passion est le sentiment se révélant être le moteur du roman La princesse de Clèves.

En effet, c’est lui qui est au cœur de l’intrigue, touchant les personnages malgré eux et corrompant leurs actes.

Il y ait décrit de façon exemplaire la peinture passionnée des individus les uns pour les autres au sein de la société du 17emesiècle.

En premier lieu, les personnages décrivent un sentiment intense qui prend entièrement part d’eux : la princesse de Clèves est, en effet, « vaincue et surmontée par une inclinaison qui m’entraîne malgré moi » et n’ayant « que des sentiments violents et incertains dont je ne suis pas le maître » pour Nemours.

Le prince de Clèves ressentait pour la princesse « tout ce que la passion peut faire sentir d’agréable » et « le plus sensible plaisir qu’il neut jamais eu ».

Tandis que Nemours exprime « la plus vive et la plus tendre passion » pour la princesse.Madame de la Fayette propose ici une description de la passion comme une force invincible qui défie la volonté et dont il est difficile de se dissuader.

Chacun d’entre eux est soumis au joug de cette passion qui les animent et à ses déconvenues.

En effet, la jalousie qui est étroitement liée aux sentiments amoureux est présente à plusieurs reprises dans le livre.

Notamment lorsque la princesse lit la lettre adressée à Madame de Thèmines qu’elle croit écrite par Nemours et dans les soupçons de Monsieur de Clèves, pensant son épouse infidèle.

Cette jalousie confirme les sentiments des personnages qui accorde peu de place à l’expression de leurs désirs et de leurs passions puisque celles ci se doivent d’être dissimulées.

C’est cette interdiction de l’exprimer qui attise les flammes du désir entre les personnages.

La princesse de Clèves se voit en effet tiraillée entre son envie de voir Nemours et sa crainte de révélée sa passion et d’y succomber : « Depuis qu’elle l’aimait, il ne s’était point passé de jour sans qu’elle n’eut craint ou espère de le rencontrer ».

C’est ce même sentiment, à la limite de l’obsession, qui entraîne Nemours à suivre la princesse dans sa retraite au château de Coulommiers et à l’espionner, caché derrière les palissades,. »

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