Dissertation sur œuvre Gargantua, RABELAIS: Le rire

« Dissertation sur œuvre Gargantua, RABELAIS Gargantua est un roman satirique de François Rabelais, un écrivain français humaniste de la Renaissance qui fut aussi médecin, moine et prêtre, écrit en 1534, où il expose une conception humaniste de l’éducation, de la politique et de la religion.

À travers la lecture de cette œuvre, nous nous demanderons en quoi le rire est-il, dans Gargantua, une affaire sérieuse.

En effet, le rire tient une place très importante dans Gargantua et nous pouvons dès l’adresse aux lecteurs (l.9-10) voir que Rabelais indique qu’il vaut mieux écrire du rire que des larmes parce que le rire est le propre de l'homme. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur l’exposition de propos choquants mais burlesque puis, nous observerons la présence du fantastique, de l’extraordinaire du récit comique et enfin la manipulation des mots des passages et des situations comiques. Premièrement, dans l’œuvre Gargantua, nous pouvons retrouver à maintes reprises des propos qu’on peut trouver choquant, déplacé mais voir burlesque, un comique osé.

Nous pouvons tout d’abord relever « Mais si ma couille pissait telle urine, voudriez-vous bien la sucer » (l.61-62 chap.V), une phrase osée qui peut choquer certains lecteurs mais qui peut aussi faire rire, avec le mot « couille » qui est une forme péjorative de testicule et « sucer ».

Puis, « ma petite couille bredouille » (l.62 chap.XI) et « alors en souriant il détacha sa belle braguette, en tirant son membre en l’air il les compissa si hardiment qu’il en noya deux cent soixante mille quatre cent dix-huit, sans compter les femmes et les petits enfants » (l.15-18 chap.XVII), ces trois lignes décrivent une action de Gargantua assez burlesque pouvant choquer les plus jeunes mais aussi provoquer le rire.

Gargantua noie une population énorme rien qu’en urinant sur eux. Toutes ces allusions sexuelles peuvent donc être destinées à choquer, gêner ou bien faire rire. Puis nous trouvons dans ce roman des propos scatologiques et burlesques, c’est-à-dire d'un comique extravagant, saugrenu, grotesque comme « il pissait sur ses souliers, il chiait en sa chemise, il se mouchait dans ses manches, il morvait dans sa soupe […] crachait souvent au bassinet, pétait de graisse, pissait contre le soleil […], mettait la charrette. »