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Étudiez le personnage du prince de Salina

Publié le 06/12/2019

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De mère allemande, le Prince a conservé le penchant maternel pour « l'intellectualisme » et les « idées abstraites » (p. 12), caractéristiques mal reçues par son entourage ainsi que par la société palermitaine qui considèrent Don Fabrizio comme un « extravagant » (p. 235). Toutefois, astronome reconnu, le Prince s'isole dans son Observatoire pour s'immerger dans ses calculs mathématiques et dialoguer avec les astres, ce « triomphe de la raison humaine » (p. 48). La supériorité qu'il accorde aux étoiles tout au long du roman le détache des hommes dont il méprise la vanité. Il confie d'ailleurs son tourment au Père Pirrone : « [ ...] personne ne me comprend. C'est mon malheur » (p. 73).

Giuseppe Tomasi di Lampedusa

« 16 6 pouvoir seigneurial mais les ducats qu'il donne aux deux fermiers représentent une valeur supérieure à la redevance en nature qu'ils ont apportée (p.

48).

La position prééminente et privilégiée du Prince vacille devant la robustesse et l'ambition sans scrupules de don Calogero Sedàra, bien que celui-ci soit « tout petit, menu » face au «G uépard irrité» (p.

130).

Il en va de même pour le surintendant don Pietro Russo, qui finira par acheter les fief s des Salina, et pour don Ciccio Ferrara.

En effet, le pou­ voir du Prince sur les h0mmes commence à décliner dès l'arrivée à Donnaf ugata, où ses «m ots cordiaux » sont perçus comme le véritable début de son « déclin » (p.

67).

Il.

Les tourm ents d'une double nature Le Prince et l'act ivité de De mère allemande, le Prince a conservé le penchant maternel pour «l'intel­ lectuali sme» et les «idées abstrait es» (p.

12), caractéri stiques mal reçues par son entourage ainsi que par la société palermitaine qui consi dèrent Don Fabrizio comme un «extravagant » (p.

235).

Toutefois, astronome reconnu, le Prince s'isole dans son Observatoire pour s'imme rger dans ses calculs mathématiques et dialoguer avec les astres, ce «triomphe de la raison humaine » (p.

48).

La supériorité qu'il accorde aux étoiles tout au long du roman le détache des hommes dont il méprise la vanité.

Il confie d'ailleurs son tourment au Père Pirrone : « [ ...

] personne ne me comprend.

C'est mon malheur » (p.

73).

Le Prince et l'a des sens Don Fabrizio a aussi hérité du tempérament paternel, plutôt tourné vers la « sen­ sualité et le laisse r-aller » (p.

12).

Ainsi, le parf um d'une rose de son jardin le renvoie à une « danseuse de l'Opéra » (p.

14) ; il est sensible à« l'arôme » de la« peau jeune et lisse » (p.

243) d' Angelica et aux mots caressants de Mariannina et Sarah (p.

29).

Il se délecte devant les courbes et les. »

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