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Exemple de dissertation; Suffit il de rejeter l'opinion pour atteindre la vérité ?

Publié le 21/04/2024

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« Suffit-il de rejeter l'opinion pour atteindre la vérité ? Intro Accroche au départ Problématique Annonce brève du plan Dans une étude récente sur la confiance des français dans leurs institutions, les médias arrivent bon derniers, à égalité avec le personnel politique.

Les journalistes sont suspectés d’être des relais du pouvoir, ou bien de ne pas être objectifs.

Mais suffit-il vraiment de rejeter un discours (ici celui des médias) pour obtenir la vérité ? Plus généralement, suffit-il alors de rejeter toute opinion pour atteindre la vérité ? Ce n'est pas si simple, car s'il paraît vrai qu'il faut démontrer une affirmation pour qu’elle devienne avérée, il se peut très bien qu'une opinion soit vraie, c'est-à-dire que le discours corresponde à la réalité, même si cette opinion n'est pas démontrée (ou pas encore).

Nous traiterons donc cette question en faisant attention aux mots « rejeter » et « atteindre » pour défendre à la fois la priorité à donner au savoir, et pour reconnaître également l'apport de l'opinion. Première partie Paragraphe 1 En philosophie, on désigne par « opinion » un état du jugement avant son argument par examen, donc une proposition non démontrée.

On pointe ainsi une certaine façon de opposition tenir un discours : celui qui ne donne que son « opinion » dit quelque chose qu'il n'a conceptuelle pas vérifié, dont il n'est pas certain.

C'est son avis personnel.

Ainsi, l'opinion s'oppose au « savoir », puisque le savoir est un état du jugement démontré, vérifié.

L'opinion est seulement un jugement subjectif, c'est-à-dire qui dépend de la personne qui tient le discours, par opposition au savoir qui est un discours objectif, qui ne dépend que exemple de de l'objet.

Par exemple, dire « la Terre est ronde » est un discours objectif car cela ne clarification dépend pas de moi qu'elle soit plate ou ronde.

L'opinion est donc toujours particulière (elle ne concerne qu'un certain nombre de personnes) et pas universelle comme le savoir (valable pour tous).

D'après cela, je ne peux pas avoir une vérité si je conclusion avec me contente d'une opinion : je dois donc « rejeter », c'est-à-dire ne pas tenir pour définitions démontrée une opinion particulière et subjective, pour espérer « atteindre » la vérité objective et universelle. Paragraphe 2 Ensuite, l'opinion peut être aussi bien vraie que fausse, puisqu’on n’a pas encore argument examiné le discours tenu.

On est donc en réalité dans l'ignorance de sa vérité ou de sa logique fausseté, alors que le savoir est toujours vrai, puisque démontré.

L’opinion est synonyme d’ignorance, pas de fausseté ni de vérité.

Il semble donc logique de ne pas Exemple se fier à l'opinion.

Bachelard disait que « l’opinion a, en droit, toujours tort » car, citation même si elle peut parfois être exacte dans les faits, il est interdit d’en faire usage en science (« en droit », c’est-à-dire de manière légitime) car elle n’est qu’une opinion et Conclure pas une certitude.

Quelque soit sa vérité ou fausseté, il est donc plus prudent de rejeter l’opinion, c’est-à-dire de mettre en doute les discours, de vérifier par soimême, si on veut atteindre la vérité. Transition Rappel Problème restant On peut conclure cette première étape de notre recherche en disant qu’il semble logique de rejeter l'opinion pour atteindre la vérité car l’opinion est subjective, particulière et incertaine, alors que le savoir est objectif, universel et certain.

Cependant, nous avons tout de même admis qu’une opinion pouvait être vraie (même si elle n’est pas encore démontrée).

Mais alors, ne risque-t-on pas de tomber dans l’erreur si on rejette simplement ce qui pourrait être vrai tout en étant pas encore démontré ? De plus, nous avons bien fait de refuser l'opinion pour atteindre le savoir démontré, mais la démonstration peut-elle vraiment accéder à la vérité ? Que se passerait-il si certaines discours échappaient à toute démonstration ? Deuxième partie Paragraphe 1 Nous devons donc reprendre notre analyse pour prendre en compte le fait exemple du qu'une opinion puisse être véridique sans pour autant être un savoir.

Par exemple, si quotidien je crois qu'il va pleuvoir et que je prends mon parapluie, je dis peut être une vérité même si je n'ai pas examiné mon discours (si je n'ai pas consulté de prévisions transformé en météorologiques).

Il faut donc faire attention à « rejeter » mais sans « détruire » argument l’opinion, car cette opinion peut très bien être une vérité.

On voit même ici un des avantages les plus évidents de l'opinion face au savoir : je ne peux pas tout savoir et il faut bien, en pratique, dans le domaine de l'action quotidienne par exemple, que je conclusion et me contente de mon opinion pour agir.

Je ne dois donc pas détruire (rejeter) définitions l'opinion sans réfléchir car l’opinion est souvent très utile. Paragraphe 2 Il y a même peut-être des domaines qui sont inaccessibles au savoir.

L'attitude argument par religieuse, la foi personnelle, sont des domaines dans lesquels il n'est pas question de domaines savoir mais d'un rapport de confiance, de croyance volontaire.

David Hume explique que les questions métaphysiques (l'existence d'un dieu, la raison de notre présence exemple auteur sur terre,.... »

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