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Explication de texte Giton de La Bruyère

Publié le 19/10/2022

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« Explication de texte « Giton », des biens de fortune La Bruyère est l’homme d’une œuvre puisque la rédaction et la publication de son livre s’étalent sur toute sa vie.

C’est une œuvre variés, contenant des réflexions courtes proche de la maxime, au portrait ou encore la réflexion développée.

La Bruyère s’inspire du grec Théophraste dont il place la traduction des caractères dans sa première édition qu’il intitule « les caractères ou mœurs de notre temps ».

C’est le cas de l’extrait que nous allons étudier, le portrait de Giton est situé dans le chapitre « des biens de fortune ».

Nous allons donc voir que fait l’efficacité de la satire dans ce portrait. 1.

La découverte du personnage jusqu’à « tout ce qu’il lui dit » 2.

La manière dont l’auteur construit son portrait en acte jusqu’à « il ronflant compagnie » 3.

Deux scènes particulières de son portrait jusqu’à « par audace » 4.

Le rythme s’accélère et une chute caractéristique de certains portraits jusqu’à la fin On découvre un personnage au nom fictif avec l’emploi du présent qui donne l’impression d’avoir ce personnage sous nos yeux.

On insiste avec les caractéristiques physiques avec « visage plein » et « joue pendant ».

Le portrait est avant tout morale puisque c’est l’assurance du personnage qui est mis en avant comme le montre « œil fixe et assurée », « estomac haut » et « démarche ferme et délibérée ».

C’est un portrait en mouvement, l’auteur insiste sur le fait que c’est quelque chose qui se nourrit bien, cela implique une bonne santé au XVIIe siècle.

Son assurance est lié à cette situation.

La deuxième phrase le met en scène avec autrui, cela confirme sa confiance en lui avec « Il parle avec confiance ».

Il apparaît cependant éloigné de l’idéal de l’honnête homme comme nous pouvons le voir avec « il fait répéter celui qu’il entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qui lui dit ». L’auteur développe le portrait en acte avec une série de verbes d’action, comme nous pouvons le voir avec « déploie », « mouche », « crache » et « éternue ».

Ils ont pour point commun le manque de discrétion du personnage, cela est renforcé par le complément circonstanciel de manière « grand bruit », « fort loin » et « fort haut ».

La répétition de l’adverbe intensif « fort » est accentuée par le parallélisme de construction avec « il crache fort loin, et il éternue fort ou ».

Il y a ici une exagération des traits semblable à une caricature.

La description se fait en action en insistant sur la oisiveté du personnage, sur sa paresse comme nous pouvons le voir avec « il dort le jour, il dort la nuit, et profondément.

».

Son manque de savoir-vivre est confirmée par « il ronfle en compagnie ».

Il ne se soucie pas des autres. Nous avons ici le développement de deux scènes particulières.

Le personnage domine l’espace, à la promenade ou à table comme nous pouvons le voir avec le comparatif de supériorité « plus que ». L’emploi de l’indéfini « autre » montre ici qu’ils sont remplaçables.

Nous avons donc le portrait d’un personnage puissant puisqu’il est suivi de ses courtisans de manière mécanique.

On observe une forte présence du pronom « il », l’auteur cherche à montrer que le personnage domine l’espace.

Le pronom « on » s’oppose à cela.

Il sera remplacé par « tous » comme nous pouvons le voir avec « on marche : tous se règle sur lui ».

Le verbe « se régler » nous montre une idée de mécanique et de mesure.

Il y a une forte présence du pronom « il» tandis que les.... »

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