exposé sur le parnasse
Publié le 07/05/2014
Extrait du document
«
- En réaction au romantisme qui s'attaquait à des sujets sociaux et politiques, les parnassiens eux ne
s'intéressent qu'au beau et donc à l'art pour l'art.
Théophile Gautier le dit dans la préface de
Mademoiselle de Maupin : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est
utile est laid.
»
- On voit clairement ici que les parnassiens ne recherchent que le beau et qu’ils rejettent l’engagement
que prenaient les romantiques voulant allier l'utile et le beau.
Mais d'après les parnassiens ceci est
impossible.
Ils prônent l'art pour l'art.
L'art est art ; rien n’importe si ce n’est le beau donc l'art.
- C'est pourquoi ils refusent tout engagement politique ou social qu'ils auraient pu transmettre par leurs
écrits.
Le parnassien voue donc un culte à l'art par l'érudition et la maîtrise de différentes techniques
pour arriver au beau qui sera donc l'art.
Le parnassien recherche la perfection et cette recherche les
mène à être encore plus rigoureux.
- En effet la métrique est encore plus rigoureuse, on utilise plus le sonnet ou l' alexandrin , mais pas
seulement, le choix du vocabulaire aussi est plus rigoureux.
C'est la théorie de l'art pour l'art.
3- Le culte du travail
Le culte du travail est l’un des éléments fondamentaux du parnasse.
Il est souvent comparé au
sculpteur ou au laboureur qui doit transformer une matière difficile, le langage, en beau «comme un
divin métal au moule harmonieux» par et grâce à un patient travail.
- Dans « l’Art », de Théophile Gautier, on remarque un certain lexique qui témoigne de cet effort de
perfection : « Sculpte, lime, cisèle ».
- Ces mots appartiennent au champ lexical de la sculpture , qui rappelle le lien qui unit le parnassien
avec le sculpteur dans sa quête de la perfection fondée sur le culte du travail.
Poème récapitulant les facettes du Parnasse :
Les deux dernières strophes du poème "Vénus de Milo" tiré des "Poèmes antiques" de Leconte de
Lisle montrent bien toutes les facettes du Parnasse.
Si mon berceau flottant sur la Thétis antique,
Ne fut point caressé de son tiède cristal ;
Si je n’ai point prié sous le fronton attique,
Beauté victorieuse, à ton autel natal ;
Allume dans mon sein la sublime étincelle,
N’enferme point ma gloire au tombeau soucieux ;
Et fais que ma pensée en rythmes d’or ruisselle,
Comme un divin métal au moule harmonieux.
- On remarque que les vers sont tous composés de 12 syllabes, ce sont des alexandrins ; donc des vers
parfaitement équilibrés, qui montrent une certaine rigueur.
- Cette rigueur se manifeste aussi par la ponctuation répétitive ainsi que par les rimes croisées qui
s’écrivent de la même façon.
Ces strophes sont impersonnelles car le poète ne donne pas son point de
vue.
- Ce poème montre la théorie de l’art pour l’art qui consiste en une recherche du beau, sans but.
Puis
lorsqu’on regarde les mots "tombeau soucieux" et "moule harmonieux" ainsi que les vers auxquels ils
appartiennent, on observe que l’un se transforme en l’autre ; le poète compare sa "gloire" donc sa
poésie à quelque chose de "divin", donc de parfait.
Cela nous amène au travail acharné du poète et
également à la théorie de l’art pour l’art..
»
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