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Extrait de l'Assommoir de Zola p.26

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Analyse : -          Utilisation  d'un langage familier pour être au plus prés de la réalité. -          Alternance entre récit et discours. -          Narrateur omniscient : alternance des points de vue (point de vue de Gervaise, des Lorilleux, du narrateur). -          Figures de style : •comparaisons : « comme une chiffe à la besogne » ; « les faisaient  ronronner … comme des matous » • métaphores des Lorilleux : « c'était le chat »  « langues de vipères » • Exclamatives qui traduisent les plaisir des Lorilleux à se moquer. • Allitérations : en [g] qui montre le dégout « guenilles dégoutantes » ; en [b] qui reflète la  moquerie des Lorilleux « belle blonde ; belle boutique bleue ». • Hyperboles : « tout petit morceau de pain » « elle s'avachit encore » «des journées entières » -          Champs lexicaux :  •de la paresse « s'avachit encore, manquer l'atelier, molle comme une chiffe.. » •de le saleté  « poison, poussière.. » •de la pauvreté « déche, décatissage, tout petit morceau de pain, dansait devant le buffet »

« Commentaire : I.A.

La déchéance de Gervaise. Sur le point physique Gervaise apparait comme paresseuse, le texte donne l'impression d'un corps qui ne se tient plus commenous le montre l'utilisation du champ lexical de la paresse « mole comme unechiffe, les cotes lui poussaient en long » qui traduit bien la déchéancephysique du personnage accentuée par l'hyperbole « elle s'avachit encoreplus ».

On a l'impression qu'elle se liquéfie « mole comme une chiffe,s'avachit encore, lui tombait des mains ».

Une déchéance physique qui se voitaussi par la pauvreté « guenilles, tout petit morceau de pain, elle dansaitdevant le buffet » et par la saleté « l'épaisseur de la poussière, le nombred'assiettes sales, une vrai poison ».

Cette déchéance physique engendre unedéchéance sociale, elle est seule, délaisse son travail et est oisive,personne ne l'aide.

Cette solitude est marquée par l'opposition entre lesingulier et le pluriel « Elle voulait, elle prenait » qui s'oppose auxLorilleux « les Lorilleux, eux ».

La déchéance de Gervaise est vue comme unechute « dégringolade, déche, décatissage ». I.B.

L'influence de l'environnement .

Cette chute s'explique par l'influence de l'envie, elle vient d'un milieu social peu favoriser.

Elle semble àl'image du milieu dans lequel elle évolue.

Elle vit dans un endroit sale,comme nous l'indique le champ lexical de la saleté « l'épaisseur de lapoussière, le nombre d'assiette sales ».

Son mode de vie est aussi àl'origine de sa déchéance « les linchades et les gueuletons ».

On remarqueaussi des antithèses entre ce qu'elle était avant et ce qu'elle estmaintenant : « belle blonde » ≠ « la grand tétasse » et « belle boutiquebleue » ≠ « la saleté régnante ».

Toutes les tournures négatives soulignentl'abandon « ce n'était pas elle qui se serait baissée pour la ramasser » « ne donnait plus qu'un coup de balais lorsque les ordures manquaient de lafaire tomber ».

Ce texte montre la déchéance d'une femme à cause de l'alcool,qui est liée au milieu dans lequel elle évolue. II.A.

La volonté naturaliste de Zola. L'emploie d'un vocabulaire familier « salaud, avachit » traduit la volonté naturaliste de l'auteur d'être au plusprés de la réalité.

Ce vocabulaire est étroitement lié à la déchéance deGervaise.

L'alternance entre les points de vue exprime aussi cette volonté del'auteur.

L'alternance de discours permet d'entendre plusieurs voix grâce auxdiscours indirects libres (voix de Gervaise, les Lorilleux ont le rôle detémoins « ils la guettaient »).

Le souci naturalisme et représenté par lesouci du détail de Zola « pièce de vingt sous, un tout petit morceau depain », par les rythmes binaires, ternaires, et les accumulations. II.B.

La cruauté des Lorilleux.

Gervaise est vue par les Lorilleux qui sont présentés comme des êtres médisants que la déchéance de Gervaise réjouit,emploie des exclamatives.

L'allitération en [g] qui soulignent le dégout desLorilleux et celle en [b] qui montre le plaisir qu'ils ont à se moquerd'elle.

Zola utilise des métaphores animales pour montrer le jouissance desLorilleux.. »

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