Gérard de Nerval (Histoire littéraire)
Publié le 22/02/2012
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Familier du romantisme allemand, Nerval est le seul romantique français à avoir fait une part aussi grande au rêve, au mystère et à l'irrationnel. Son œuvre est placée très haut par le goût moderne. La vie de Nerval a suivi un itinéraire douloureux à la recherche d'un paradis mystique. Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, bien qu'il ait perdu sa mère dès 1810, a passé une jeunesse heureuse auprès de son grand-oncle à Mortefontaine, au cœur du Valois, terre des rois de France, qu'il célébrera toujours avec chaleur. Sa qualité de germaniste, à l'issue de solides études classiques, lui fait découvrir Goethe et Hoffmann.

«
GÉRARD DE NERVAL
(Pseudonyme de Gérard Labrunie)
(1808-1855)
Vie réelle et vie rêvée
Une biographie de Nerval a-t-elle un sens, dès lors que
l'écrivain affirme
« s'être brodé sous toutes les coutures »
à travers ses œuvres ? Ne suffit-il pas de lire ses textes,
tous ou presque écrits
à la première personne, pour
retrouver l'homme derrière
les héros ? Les questions méri
tent d'être posées dans la mesure où
le lecteur aura du mal
à se retrouver dans ce carnaval de masques mythiques que
Gérard s'est plu
à organiser; en revanche, la connaissance
des faits ne lui apportera pas grand-chose, tant il est vrai
que, pour Nerval,
«la vie réelle» c'est la littérature, et
elle seule.
Élevé dans
le Valois, qui fournit le décor de nombre de
récits, et surtout de
Sylvie (1853), chez son oncle maternel
-sa mère est morte en Silésie en 1810, son père médecin
de la Grande Armée ne peut s'occuper de
lui-, le jeune
Gérard revient
à Paris pour faire d'honnêtes études au
lycée Charlemagne
(1820).
Dès 1826 il publie des poésies
(Élégies nationales) et donne peu après une traduction du
Faust (1828) que Gœthe appréciera.
Introduit dans les
rangs de la jeunesse romantique, il participera au chahut
d'Hernani, puis deviendra l'un des piliers du «petit
Cénacle »(cf.
la Bohème galante, 1852), affichera des idées
« républicaines » qui le conduiront à la prison de Sainte
Pélagie, s'intéressera au théâtre comme tous ceux
de sa
génération, à la fois comme auteur
(le Prince des sots,
1831 ; Piquil/o, 1837 ; l'Alchimiste [avec Dumas] et Léo
Burckart,
1839) et comme critique (pigiste dramatique et
lyrique de divers journaux, il dépensera
le petit héritage
laissé par son oncle dans la ruineuse aventure du
Monde
dramatique -
1835-1836- qu'il fonda pour soutenir la
carrière de l'actrice Jenny Colon).
Divers
voyages (en Italie,
en Autriche, en Allemagne, en Belgique) préludent au
grand voyage en Orient de l'année
1843.
Mais déjà les.
»
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