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Histoire de Manon Lescaut et du Chevalier Des Grieux. Le plaidoyer de Manon Lescaut

Publié le 09/09/2012

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Par la lecture de ces quelques lignes du XVIIIème siècle, soulevant des thèmes intemporels, nous sommes confrontés à une réflexion importante, non seulement sur cette société, mais encore sur la nôtre. L’Abbé Prévost peint le reflet d’une femme inconstante, renvoyant ainsi une image de la féminité plutôt controversante. Au contraire, l’amour, ici symbolisé par le Chevalier, apparaît dans une optique de pureté immense, aussi forte que fragile, confrontant la sincérité aveuglée à la ruse. Cet amour particulier, véritable reflet de notre monde, suppose, par une représentation délicate du lien unissant l’homme et la femme, encore une nouvelle réflexion sur notre société du XXIème siècle… Dés lors, nous pouvons dire que, par son talent et sa clarté d’esprit, l’Abbé Prévost fit traverser les générations à un roman satirique cuisant, propulsant ainsi un bout de XVIIIème siècle par le futur et devenant le témoin de l’existence de questions existentielles intemporelles Or, si l’ « histoire de Manon Lescaut et du Chevalier Des Grieux « semble voyager vers le futur, ne pouvons-nous pas nous interroger sur ses relations avec le passé ? En effet, ne pouvons nous pas, à travers ce récit, déceler l’idée d’ « amour courtois « ?

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« « En lui promettant néanmoins un oubli général de ses fautes, je voulus être informé » L14.Ainsi, le Chevalier Des Grieux, à travers son propre récit, inspire de l'émotion au lecteur, le considérant comme une victime de ses propres sentiments.

En effet, leChevalier, alors tourné vers le séminaire, se trouve ensorcelé par une femme aux charmes incontestés, et ne peut, à cause de sa sensibilité et de son amour, résister àun plaidoyer aussi habile : « je devais juger de ses remords » L20.Effectivement, le récit rapporté apparaît comme un véritable texte argumentatif portant à défendre une accusée à la plaidoirie parfaite : « laissé voir les témoignages »L21, « repentir si vif » L46.Nous pouvons dès lors considérer cet extrait comme un bel exemple de caractérisation indirecte et de ce qu'elle peut apporter.Le lecteur se trouve renseigné tout aussi bien sur l'intrigue liant les deux personnages principaux que sur ces personnages mêmes: « En lui promettant néanmoins unoublie général de ses fautes, je voulus être informé de quelle manière elle s'était laissé séduire par B… » L14, « Elle était venue droit au séminaire, avec l'intention d'ymourir si elle ne me trouvait pas disposé à lui pardonner » L46.

Nous remarquons ainsi une structure enchâssée et presque circulaire, où le rôle du roman et de sonpersonnage se voit rappeler.L'ingénieux Abbé Prévost, lui-même confronté à un dilemme Cornélien au cours de sa vie, ne sachant concilier amour et religion, offre une vive réflexion sur lasociété et le monde… Par la lecture de ces quelques lignes du XVIIIème siècle, soulevant des thèmes intemporels, nous sommes confrontés à une réflexion importante, non seulement surcette société, mais encore sur la nôtre.L'Abbé Prévost peint le reflet d'une femme inconstante, renvoyant ainsi une image de la féminité plutôt controversante.

Au contraire, l'amour, ici symbolisé par leChevalier, apparaît dans une optique de pureté immense, aussi forte que fragile, confrontant la sincérité aveuglée à la ruse.Cet amour particulier, véritable reflet de notre monde, suppose, par une représentation délicate du lien unissant l'homme et la femme, encore une nouvelle réflexionsur notre société du XXIème siècle…Dés lors, nous pouvons dire que, par son talent et sa clarté d'esprit, l'Abbé Prévost fit traverser les générations à un roman satirique cuisant, propulsant ainsi un boutde XVIIIème siècle par le futur et devenant le témoin de l'existence de questions existentielles intemporellesOr, si l' « histoire de Manon Lescaut et du Chevalier Des Grieux » semble voyager vers le futur, ne pouvons-nous pas nous interroger sur ses relations avec le passé ?En effet, ne pouvons nous pas, à travers ce récit, déceler l'idée d' « amour courtois » ?. »

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