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La comédie (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée) UN MIROIR DE LA VIE

Publié le 15/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Il axe son théâtre sur l'observation psychologique de l'amour, en particulier l'amour naissant, plus propre à la comédie avec ses jeux de séduction. Marivaux prête à ses amoureux un badinage raffiné auquel il laisse son nom : le marivaudage. Ils sortent vainqueurs de tous les obstacles.

 

Ce Triomphe de l'amour (titre de l'une de ses meilleures pièces) éclate dès son premier succès : Arlequin poli par l'amour (1720). Les épreuves qui attendent ses héros déchirés entre le désir et la peur d'avouer leur flamme hantent la Surprise de l'amour (1722), la Double Inconstance (1723) ou le Prince travesti (1724). Son art culmine dans les années 1730 avec le Jeu de l'amour et du hasard (1730) et les Fausses Confidences (1737).

Victorien Sardou), les travers de la vie conjugale. Un thème dont Sacha Guitry (1885-1957) fera ses délices entre les deux guerres : Mon père avait raison (1920), Désiré (1927), le Nouveau Testament (1935)... Dès les années 1930, sans pour autant délaisser la comédie où son esprit fait des étincelles, Guitry se tourne vers le cinéma, comme Marcel Pagnol (18951974) dont les triomphes au théâtre (Topaze, 1928 ; Marius, 1929 ; Fanny, 1931) sont vite fixés sur la pellicule.

 

Le tendre Jean de la lune de Marcel Achard (1899-1974) est lui aussi porté à l'écran peu après sa création en 1929, comme l'est en 1933 l'illustre Knock de Jules Romains (1885-1972), cruelle et hilarante satire de la médecine et des manipulateurs, créée sur scène dix ans plus tôt. Le théâtre de boulevard est une entreprise de pur divertissement, mais le meilleur y côtoie le pire, comme le prouve la qualité des comédies d'un Jacques Deval (Tovarich, 1930), d'un Jean Anouilh (le Bal des voleurs, 1938) ou d'un André Roussin (la Petite Hutte, 1947), pour ne citer que trois auteurs déjà presque «classiques». Plus récemment, des

« LA TRAGI-COMÉDIE Introduit en France par Robert Garnier (Brodamante, 1582), le genre est très à la mode dans la première moitié du XVI~ siècle (Hardy :la Force du sang, 1626 ; Rotrou : l'Hypocondriaque, 1628).

Ses plus beaux fleurons sont la Tempête de Shakespeare (1611), La vie est un songe de Calder6n (1635) et le Cid de Corneille (1637).

Pratiquant le mélange des genres, elle met en scène des sujets flirtant avec le romanesque et connaissant généralement un dénouement heureux ...

mais pas toujours : Bélisaire de Rotrou se termine par la mort du héros (tandis qu'une pure tragédie comme Cinna de Corneille finit bien).

La frontière entre comédie et tragédie est floue dans la tragi-comédie.

Cymbeline ou Troilus et Cressida de Shakespeare sont des tragédies non dépourvues de comique ; quant à sa sombre Mesure pour mesure, elle n'a de comédie que le nom.

Trois cents ans plus tard, en France, la création de la «comédie héroïque » Cyrano de Bergerac (1897) d'Edmond Rostand (1868-1918) verra le triomphe d'un théAtre où le rire ne craint pas l'émotion.

comme Jean de Rotrou (1609- 1650 ) compose avec une belle fantaisie des comédies imitées des Latins (les Sosies, 1636 , d'après J'Amphitryon de Plaute ), des Espagnols (la Bogue de l'oubli, 1632 , d'après Lope de Vega; les Deu x Pucelles, 1636, d'après Cervantès) et des Italiens (la Sœur, 1645, d'après Della Porta à qui Molière empruntera, lui, les répliques en pseudo-turc du Bourgeoi s gentilhomme) .

CORNEILLE (1606·1684) Cet immense auteur de tragédies débute au théâtre avec une comédie (Mélite, 1629 ).

Quatre autres vont suivre en deux ans : la Veuve et la Galerie du Palais (1632), la Suivante et la Place royale (1633), couronnées de succès .

Après un détour par la tragédie de Médée, Pierre Corneille revient à ses premières amours avec l'Illusion comique (1636) .

C'est le triomphe du Cid la même année qui l'entraînera sur la voie tragique (à l'exception de deux dernières comédies en 1643 et 1644: /e Menteur et la Suite 1------------""""1 du Menteur).

Contrairement à Racine en mêlant les genres : les pièces philosophiques y côtoient les comédies '""" ...

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