La controverse de Valladolid

« Dans cette controverse, Las casas doit convaincre et persuader.

On remarque alors qu’il utilise les 3 pilier de la rhétorique à savoir : le pathos, le logos et l’ethos. Pathos : émotions et croyances profondes du public pour les attirer vers le sujet - - - - - Las Casas décrit de manière poignante les souffrances que vivent les Indiens avec des termes tels que, champ lexical de la barbarie ; « malheureux » (l.1), « exterminés » (l.2), «asservir», « torturer », «massacrer » (l.4) ou encore « effroyable puanteur » (l.10-11) qui nous donnent une idée des tragédies vécues par les Indiens et suscitent donc la compassion de lecteur De plus, Las Casas nous propose une description détaillé des conditions de travail et de vie dans les mines comme par exemple « pire que l’enfer » (l.11) ou bien lorsqu’il évoque les villageois éventrés à « l’aveuglette » (l.39) qui sont des descriptions particulièrement marquante et saisissantes Ensuite, Las Casas utilise le terme « par millions » (l.15) pour désigner les Indiens ainsi que «comme des bêtes à l’abattoir » comparaison (l.18) -> cela ajoute donc de l’ampleur à cette tragédie et accentue par la même occasion l’impact émotionnel sur le lecteur Il y a également un renforcement des émotions lorsque Las Casas exprime son indignation face à toute cette cruauté et donc renforce l’aspect pathétique de son discours Enfin, les anecdotes comme celle du soldat qui plante sa dague dans le flanc d’un enfant ou encore l’interaction entre le cacique et un Indien ajoute une dimension personnelle à cette tragédie = renforce la dimension émotionnelle de l’extrait Logos : la logique, le raisonnement, les preuves et les faits pour soutenir un argument - - On va retrouver ici les chiffres utilisés par Las Casas mais cette fois ci, en plus de susciter de l’émotion cela renforce la crédibilité de son discours Ensuite Las Casas décrit avec logique les événements en commençant par la découverte des Indes puis en évoquant à plusieurs reprise les termes « or » et « argent » et démontre par ces répétitions l’obsession des espagnols pour cette or et nous présente alors un lien de cause à effet reliant cette soif d’or aux actes de cruauté que subissent les Indiens Le légat explique à Las Casas que toutes ces atrocités n’étaient que des coutumes de guerres (l.25) «mais il s'agit, vous le savez bien, de vieilles coutumes de guerre » mais ce dernier réfute l’idée et explique que ce qu’il à - - - vue a été fait au nom du Christ (l.33) « tout ce que j'ai vu, je l'ai vu se faire au nom du Christ » De plus, le fait que Las Casas affirme avoir vue de ses propres yeux ces atrocités (l.43) « Et je l’ai vue ! » ajoute de la crédibilité à son discours car il agit comme témoin directement impliqué dans ces événements + parallélisme (l.33-34) « j’ai vue, je l’ai vue » Enfin, le fait qu’il utilise des citations direct dans son discours lorsque qu’il évoque l’échange entre le moine et l’Indiens sur le choix entre le ciel et l’enfer renforce la logique du discours car il montre des interactions concrètes = étayant son discours On retrouve également l’utilisation de différents temps tel que le présent et l’imparfait, ce qui donne un aspect logique à l’enchainement des idées.

Le mélange de présent et d’imparfait permet à l’auditoire de se plonger correctement dans les évènements. Ethos : la crédibilité et la moralité du locuteur - - - - On va retrouver de nombreuses exclamations dans son discours qui montre la puissances et la.... »