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LA FEMME CHEZ ZOLA ET MAUPASSANT

Publié le 31/12/2019

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Elle est dite « incapable » en matière financière. Le mari assure seul l’autorité parentale et la gestion des biens du couple, y compris des biens reçus en dot, qu’il ne peut pas, toutefois, vendre ou hypothéquer sans le consentement de son épouse, comme il peut le faire de tous les autres (voir Lu Curée). Ce statut n’a été aboli par étapes qu’en 1938, 1942 et 1970.

Quant à l’adultère, il est sanctionné par des peines infiniment plus lourdes pour la femme que pour l’homme : pour celui-ci, une amende, pour celle-là un emprisonnement pouvant aller de 3 mois à 2 ans. Le divorce, y compris par consentement mutuel, établi en 1792 est aboli en 1816 et rétabli en 1884, mais sous certaines conditions.

Enfin, la femme ne vote, en France, que depuis 1945, certaines professions lui ont été longtemps interdite. Elle ne peut être juge que depuis 1946, par exemple.

■ La peur de la femme

Pourquoi ces dispositions et cette sévérité? Pour protéger la famille et son patrimoine. Il ne doit y avoir aucun doute sur la filiation. De la femme, de ses écarts, viennent les risques de bâtardise. C’est d’elle que dépend la stabilité de la famille et, par suite, de la société.

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« décrétée par le Code civil de 1803 qui la traite en mineure.

Elle est dite « incapable » en matière finan­ cière.

Le mari assure seul l'autorité parentale et la ges­ tion des biens du couple, y compris des biens reçus en dot, qu'il ne peut pas, toutefois, vendre ou hypothé­ quer sans le consentement de son épouse, comme il peut le faire de tous les autres (voir La Curée).

Ce sta­ tut n'a été aboli par étapes qu'en 1938, 1942 et 1970.

Quant à l'adultère, il est sanctionné par des peines infiniment plus lourdes pour la femme que pour l'homme : pour celui-ci, une amende, pour celle-là un emprisonnement pouvant aller de 3 mois à 2 ans.

Le divorce, y compris par consentement mutuel, établi en 1792 est aboli en 1816 et rétabli en 1884, mais sous certaines conditions.

Enfin, la femme ne vote, en France, que depuis 1945, certaines professions lui ont été longtemps interdite.

Elle ne peut être juge que depuis 1946, par exemple.

• La peur de la femme Pourquoi ces dispositions et cette sévérité? Pour protéger la famille et son patrimoine.

Il ne doit y avoir aucun doute sur la filiation.

De la femme, de ses écarts, viennent les risques de bâtardise.

C'est d'elle que dépend la stabilité de la famille et, par suite, de la société.

Par ailleurs, avec l'accroissement de la m1sere, de nombreuses filles des classes populaires se tournent vers la prostitution.

Or ces filles de noce font courir deux menaces à la société : la maladie, la transmission de la syphilis, grande angoisse du siècle, et la désorga­ nisation des familles.

Nana, la« Mouche d'or», part du quartier misérable de la Goutte-d'Or; elle contamine. »

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