LA FONTAINE : LES FABLES (analyse et critique)
Publié le 25/10/2011
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Jean de La Fontaine (1) naquit à Château-Thierry (Champagne) (2), le 8 juillet 1621. Son père, Charles de La Fontaine, était conseiller du roi et maître particulier des eaux et forêts ; sa mère, Françoise Pidoux, qu'il perdit de bonne heure, appartenait à une famille honorable, dont une branche, celle du Poitou, avait quelque illustration. L'enfance et la jeunesse de La Fontaine sont peu connues. On croit généralement qu'il fit ses études soit à Château -Thierry, soit à Reims : toutefois d'Olivet prétend qu'on le confia à des maîtres de campagne auprès desquels il n'apprit qu'un peu de latin. En tout cas son éducation première fut assez négligée.

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gieuse et, en 1641, il entrait chez les Oratoriens.
Il y passa
quelques mois, lisant plus Y()lontiers les poètes que les au
teurs ascétiques, ainsi que plus tard il l'avouait à Boileau.
A sa sortie de l'Oratoire ( 1642), il étudia le droit, obtint le
titre d'avocat
et reparut à Château-Thierry où il s'adonna
à la culture des lettres.
Sur les conseils d'un ami, le cha
noine de Maucroix,
et d'un parent, Pintrel, homme de sens
et de goùt, il prit pour guides les anciens de préférence aux
modernes et, nourri de leur lecture, il se mit à composer.
Vocation poétique, proteeteurs.
Ce goùt pour
la poésie ne se révéla, dit-on, qu'en l'année 1643.
Un officier
en garnison à Château-Thierry avait lu en sa présence l'ode
de Malherbe
sur l'attentat commis en 1604 contre Henri IV
(« Que direz-vous, races futures ...
») ; La Fontaine enthou
siasmé se mit sur-le-champ à l'étude de Malherbe et « s'y
attacha de telle sorte qu'après avoir passé les nuits à l'ap
prendre par cœur, il allait de jour le déclamer dans les
bois
».
Puis il donna ses premiers essais poétiques conçus
dans la manière du maître.
Telle serait, selon d'Olivet, l'o
rigine de la vocation poétique de La
Fontaine.
,Cette anec
dote
n'est pas entièrement vraie, car La Fonta!ne depuis
longtemps écrivait des vers
(1) (sans doute à l'imitation de
Marot ou de Voiture) et, selon toute apparence, la lecture
de l'ode de Malherbe ne fit que lui révéler
un genre de poé
sie qu'il ne connaissait pas encore
et dans lequel il s'exerça
quelque temps.
Les travaux littéraires auxquels
il se livrait
(étude des auteurs, poésies fugitives)
ne furent interrompus
ni par son mariage avec Marie Héricart (2), nièce de Jan
nart (1647), substitut de l.
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