La Littérature bulgare
Publié le 22/10/2011
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Déçu par la période ayant suivi la Libération, Vazov retourne volontiers à ses souvenirs. Mais il peint aussi la nouvelle société et les profondes transformations qui s'y opèrent. Il blâme le manque d'idéal social, dénonce la morale égoiste de l'époque et s'indigne d'une organisation sociale qui consacre le rigne de l'argent, continuant ainsi la tradition du réalisme critique.
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La renaissance bulgare.
Le mouvement connu sous le nom de l Renaissance bulgare:.
(fin du xvni'-débul du XIX' siècles) est caractérisé par un pro digieux essor culturel, étroitement associé au mouvement de libération D,ationale et à la lutte pour une Eglise indépendante depuis l'asservissement du pays par les Turcs, l'Eglise bulgare était placée, en effet, sous la juridiction du patriarchat grec.
La littérature a joué dans ce mouvement un rôle de tout premier plan.
Le premier ouvrage traduisant l'esprit de la Renais sance bulgare est c L'Histoire slavo-bul gare:.
du moine PAISSY DB HILBNDARB (1722-1798), dont l'intérêt est dft moins à sa valeur scientifique qu'au sentiment pa triotique qui l'anime.
Les idées de Paissy, véritable précurseur de la Renaissance na tionale, sont reprises et développées en suite par SOPHRONI DB VRATZA (1739-1813), auteur également d'un ouvrage pathétique, c La vie et les souffrances du pécheur So phroni :., dans lequel il relate, en fait, les souffrances du peuple bulgare tout entier.
Sous l'influence de P.
BÉRONB, Y.
VÉNÉ LINB, V.
APRILOV, N.
RILSKY, une abondante littérature scolaire et didactique fait son apparition dans le premier quart du XIX' siècle.
Le mouvement tendant à tirer le peuple de son ignorance, prend de l'am pleur, de nombreuses écoles sont ouvertes dans le pays et la presse périodique y fai~ ses premiers pas.
Dans le domaine pure ment littéraire, on ne trouve cependant des œuvres valables que vers le milieu du siè cle.
Dobri TCHINTOULOV (1822-1886) se fait connaître par une série de poésies révolu tionnaires (c Lève-toi, ô brave du Balkan:., c Le vent souffle:., etc.).
Avec Guéorgui RA KOVSKI (1821-1867), poète, publiciste, révo lutionnaire et chef d'insurgés, la poésie bul gare atteint de nouveaux sommets.
Le sen timent national se double, chez Rakovski, de revendications sociales; dans c Le voya geur de la forêt », le poète associe dans le même sentiment de haine les oppresseurs turcs, le clergé grec et les « khorbadjis » bulgares (riches notables, les « collabora- eurs:.
de l'époque).
!ers les années 60, commen.
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