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La Littérature tchèque

Publié le 25/10/2011

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Le xixe siècle représente pour les Tchèques un siècle de travail acharné pour rattraper leur retard et pour se donner une littérature moderne. L'effort est récompensé par un progrès inattendu, car nulle part en Europe, sauf en Russie peut-être, le progrès ne cheminait plus lentement qu'en Autriche. En pays tchèque, il fut encore artificiellement retardé par le gouvernement. La main de la censure de Metternich pesait lourdement sur la jeune littérature. Pendant un demi-siècle, le mouvement national s'efforça, avant tout, de sauver la langue.

« de la Sorbonne , l'Université de Prague , la première en Europe centrale.

Les plus grands esprits du temps séjournaient à sa cour, tels Pétrarque ou Cola di Rienzi.

C'est sous le règne de Charles IV qu'il faut placer les débuts du théâtre tchèque.

Dès le xn• s., on représentait des Passions en latin.

La litté­ rature tchèque possède plusieurs fragments de jeux sur les trois Maries, mais la pre­ mière composition qu'on puisse désigner du nom de pièce de théâtre est l'intermède comique connu sous le titre de Mastickar (Charlatan).

Des gotHs nouveaux se développent dans le public.

Aux histoires versifiées on pré­ fère maintenant la prose.

Parmi les romans de cette époque, pleins de merveilleux et de fantastique, le plus connu est la Chroni­ que de Troie.

Mais quoique la richesse et le bien-être se fussent beaucoup accrus, l'époque n'a pas donné de véritable poète .

Et comme il arrive à toutes les époques de grande pros­ périté sociale, un relâchement sensible des mœurs se manifeste.

Cette crise morale atteint surtout le clergé, devenu très puis­ s:tnt et indépendant.

Des prédicateurs, répu­ tés pour leur austérité et leur moralité éle­ vée, surgissent et tâchent d'arrêter les pro­ grès inquiétants de la dépravation chez les gens d'Eglise.

Ils préparent déjà par leur activit. »

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