La peine de mort
Publié le 06/10/2012
Extrait du document
«
lui, condamné vivant ces derniers jours dans une attente et une souffrance
sans mots.
Il donne de nombreux détails comme « cet horrible froid de la
moelle des os dont j’avais pris l’habitude », « une idée à me rendre fou » ou
encore « je suis robuste de corps et d’esprit, constitué pour une longue vie
mais cependant j’ai une maladie, maladie mortelle faite de la main des
hommes ».
Tous ces exemples devraient faire réfléchir les membres de la
Justice ainsi que la société sur la réelle épouvante de cette peine, la peine de
mort.
Ensuite, la Justice délaisse un point important en condamnant un être
humain à mort : sa famille.
Ce n’est pas la première chose qui nous vient à
l’esprit quand on évoque un condamné à mort mais pourtant c’est un point à
ne pas négliger.
La famille est victime de cette peine, impuissante et innocente
mais souffrant pourtant presque autant que le condamné lui-même.
V.Hugo le
montre à travers des exemples précis tels que « après ma mort, seront faites
trois orphelines de différentes espèces » en parlant de sa mère, de sa femme, et
de sa petite fille de trois ans qui va devoir grandir sans son père, malgré tout
modèle se son éducation, ne pourrant ni le connaitre, ni le voir, ni avoir la
moindre image de lui à la différence d’une simple condamnation à la prison
ferme plutôt qu’une exécution sordide « où les noms des condamnés sont
raillés de la société ».
Pour finir, l’exécution est publique, c’est un spectacle « le peuple aboie,
m’attend et rit » comme l’explique le condamné mis en scène par V.Hugo.
La
population se réjouit de l’exécution tel un divertissement, une sortie amusante.
Une autre point est négligé à travers cette peine : la perte de la dignité
humaine du condamné.
En effet, celui-ci est vu de tout l’monde, « les ciseaux
ont grincé à mes oreilles », « des rires qui éclataient », « m’a enlevé ma
veste », « détachait ma cravate », toutes les étapes de l’exécution sont décrites
en détails, les bourreaux procèdent à « la toilette du condamné » en public.
L’humain perd en effet toute sa dignité,il est rabaissé au plus bas avant son
exécution..
»
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