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La Pléiade

Publié le 16/02/2011

Extrait du document

  La poésie s'est renouvelée sur l'initiative d'une élite savante et distinguée, la Pléiade, qui entreprit de relever à la fois la dignité de la langue et celle de l'inspiration; le héraut du groupe fut Joachim du Bellay, le véritable chef, Ronsard.  La Pléiade dirigée par Ronsard et du Bellay a inauguré la grande poésie d'inspiration classique.  


« VALOIS Henri II avril 1549 LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES La littérature française rajeunie par les poètes de la Pléiade François i er avait, avec la Renaissance, instauré philosophie et arts nouveaux.

Deux ans après sa mort, de jeunes poètes, qui se dénommeront la «Brigade» puis la «Pléiade», décident de réformer des règles littéraires qu'ils estiment dépassées, proclamant les vertus de la langue française et un nécessaire recours à la modernité.

L es uns étudient fébrile- ment la littérature — latine et grecque — au collège de Co- queret, sous la direction de leur maître jean Dorat.

Ils se nomment Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay et Jean-An- toine de Baïf et exercent déjà leur plume à l'art poétique.

Les autres, au collège de Bon- court, ont pour professeurs Buchanan et Marc-Antoine Muret.

Ils ont orienté leurs études vers le théâtre.

Ce sont Étienne Jodelle, Jean de La Péruse et Rémy Belleau.

Ils ont entre 17 et 27 ans.

Férus de culture gréco-romaine et goûtant fort l'art italien sous toutes ses formes, ils n'en crai- gnent pas moins l'italianisme à la mode et la suprématie du latin, considéré comme la langue «noble» et écrasant lourdement, de ce fait, la langue française.

Certes, dix ans auparavant, par l'ordon- nance de Villers-Cotterêts qui abolissait l'emploi du latin dans les tribunaux et l'admi- nistration, François r accom- plissait un énorme pas dans l'anoblissement du langage «vulgaire».

Mais, pour ces jeunes gens qui se désignent alors sous le terme générique de la «Brigade», c'est en- core trop peu.

Il s'agit de secouer le monde des lettres, de le nettoyer de la poussière qui le sclérose depuis des siècles (ou, seulement, des années : Clément Marot, poète français «of- ficiel», mort depuis cinq ans, 7,1 't est dans leur ligne de mire), de l'aiguillonner et de l'ai- guiller vers un vrai renouveau.

Défense et illustration de la langue française En ce printemps 1549, ils piaffent d'impatience.

Le plan de bataille est prêt, les armes sont fourbies, reste à allumer la mèche.

Ils vont frapper juste et fort, ils en sont cer- tains.

Leur mani- feste est impa- rable.

C'est Pierre de Ronsard, s'af- firmant d'em- Ci-contre, dessin extrait du Plutarque français, représentant Ronsard.

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