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La pléiade

Publié le 20/11/2013

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LA PLEIADE INTRO La Pléiade est avant tout un mythe, organisé et orchestré par deux jeunes poètes, Ronsard et Du Bellay faisant parti du groupe du collège Coqueret où ils s'imprègnent tous les deux des théories humanistes. Plus tard ils seront rejoins par 5 autres poètes, Baif, Pontus de Tyard, Des Autels, Jodelle et La Péruse. Le groupe des 7 poètes changent leur nom « Brigade » pour emprunter le terme de Pléiade à une constellation. Ce mouvement n'est adopté qu'en 1556. CARACTERISTIQUES DU MOUVEMENT Les grandes caractéristiques de la Pléiade sont d'abord le fait que ce courant soit la création d'une grande poésie en langue française qui puisse rivaliser avec la poésie grecque et latine. Mais aussi une grande admiration pour l'Antiquité et pour l'Italie. La pléiade repose sur l'idée que les ...


« propagande catholique lors des guerres de religion. Et Joachim Du Bellay (1522­1560) dont les œuvres principales   sont  défense et illustration de la langue fran çaise  et les recueils  l’olive, les antiquit és de Rome, les Regrets.    POEMES REPRESENTATIFS DU MOUVEMENT Le po ème « Sc ève je me trouvais comme le fils d’Anchise   »,  du recueil  Les Regrets  de Du Bellay est un exemple de   po ème repr ésentatif de la Pl éiade, on le voit notamment gr âce aux r éférences mythologiques (avec la comparaison  à   celui qui est consid éré comme le fondateur de Rome avec les p énates «   fils d’Anchise   » ainsi qu’ à son ton   musical .   · Joachim DU BELLAY      (1522­1560) Scève, je me trouvai comme le fils d’Anchise Scève, je me trouvai comme le fils d'Anchise Entrant dans l'Élysée et sortant des enfers, Quand après tant de monts de neige tous couverts Je vis ce beau Lyon, Lyon que tant je prise. Son étroite longueur, que la Saône divise, Nourrit mille artisans et peuples tous divers : Et n'en déplaise à Londre, à Venise et Anvers, Car Lyon n'est pas moindre en fait de marchandise. Je m'étonnai d'y avoir passer tant de courriers, D'y voir tant de banquiers, d'imprimeurs, d'armuriers, Plus dru que l'on ne voit les fleurs par les prairies. Mais je m'étonnai plus de la force des ponts Dessus lesquels on passe, allant delà les monts, Tant de belles maisons et tant de métairies.   PEINTURE REPRESENTATIVE DE LA PLEIADE Artiste   :  Lucas Cranach l'Ancien  (1472 ­ 1553)  Style   :  Renaissance tardive  Œuvre   : La fontaine de jouvence (1546)  Format   : 186 x 122 cm  Technique   : Peinture sur bois Exposition   :  Berlin, Gemaldegalerie  R éférences  à l’Antiquit é. »

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