La vie de Louise Labé
Publié le 15/01/2024
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«
La vie de Louise Labé :
Louise Labé est écrivaine française principalement connue en tant
que poétesse de la Renaissance.
Fille de Pierre Charly, un riche cordier, Louise Charly nait en 1524
à Lyon.
Son père ayant pris le surnom de Pierre Labé, Louise
l’imite et se fait appeler Louise Labé.
Grâce à l’amour de son père fasciné par la beauté et l’intelligence
de cette petite fille vive et enjouée, Louise reçoit une éducation
exceptionnelle pour une “femme du peuple” :
Une bénéficia d’une éducation à la fois :
-littéraire (elle savait le latin, l’italien, l’espagnol, quelques
rudiments de grec)
-musicale (elle composait en français et en italien et chantait en
s'accompagnant du luth)
- sportive
Louise apprend aussi tous les arts des armes traditionnellement
réservés aux hommes.
Au mépris des condamnations religieuses
de l’époque, elle s’habille en homme pour monter à cheval tel un
écuyer et s’illustre aux jeux martiaux de la joute.
En 1543, Louise épouse par obligation un riche marchand de
cordes qui a trente ans de plus qu’elle, Ennemond Perrin, et y
gagne son surnom de « Belle Cordière ».
Malgré cela, Louise sera très éprise du poète français Olivier de
Magny.
Elle trouve dans la fortune de son mari un moyen de satisfaire sa
passion pour les lettres.
Dans un temps où les livres étaient rares
et précieux, elle avait une bibliothèque composée des meilleurs
ouvrages grecs, latins, italiens, espagnols et français.
Elle possédait des jardins spacieux près de la place Bellecour où
elle pratiquait l’équitation, sans toutefois monter son cheval en
amazone.
Louise Labé meurt le 25 avril 1566 ; mais elle reste considérée
comme l’une des plus auteures du XVIème siècle.
L’école Lyonnaise :
Avec Maurice Scève et Pernette du Guillet, Louise Labé appartient
au groupe dit « école lyonnaise », bien que ces poètes n’aient
jamais constitué une école au sens où la Pléiade en était une.
La
lecture de ses œuvres confirme qu’elle a collaboré avec ses
contemporains, notamment Olivier de Magny et Jacques Pelletier
du Mans, autour de l’atelier de l’imprimeur Jean de Tournes.
L’École lyonnaise regroupe un ensemble de poètes vivant à Lyon
au XVIe siècle, s’inspirant de la poésie antique et de la poésie
italienne.
Les formes utilisés dans l’Ecole lyonnaise sont :
– Sonnet : forme représentative de la Renaissance, inventée par
Pétrarque en Italie.
Forme très régulière : 2 quatrains (rimes
embrassées) et 2 tercets (plusieurs modèles de rimes, mais
souvent rimes croisées ou suivies) qui développent des idées
différentes.
– Élégie : forme qui date d’Ovide et de Virgile, elle est
assez libre puisque c’est un long poème avec des vers qui riment
et qui sont tous de la même longueur.
C’est un poème triste, dans
lequel on déplore quelque chose ou la perte de quelqu’un.
– Blason : fait la description élogieuse d’une partie du corps de
l’être aimé.
Les principaux thèmes de L’école Lyonnaise sont :
L’amour, le désir (à cause de cette présence du corps de l’autre),
la tristesse et le corps.
L’œuvre de Louise Labé :
Une écriture parvenue jusqu’à nous sous la forme d’un seul et
unique ouvrage très mince en volume (662 vers) les Œuvres de
Louïze Labé Lionnoize, paru en 1555, avec le Privilège du Roi,
chez le célèbre imprimeur lyonnais Jean de Tournes.
Une écriture inspirée de la culture littéraire italienne qui
connaissait un essor exceptionnel à cette époque de l’autre côté
de la frontière, non loin de sa ville natale.
Cet unique ouvrage est composé d’un Débat de Folie et d’Amour,
de trois élégies, et de 24 sonnets amoureux (dont 23 en français
et un en italien) à la sensualité brûlante, faisant de Louise Labé
une icône du féminisme et de la....
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