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La ville de Marseille - Le Clézio (commentaire)

Publié le 25/07/2012

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La ville semble constituer une menace pour la liberté de l'héroïne qui s'y sent enfermée et est prise alors d'une peur irrépressible. Cette peur est bien réelle : le mot est d'ailleurs répété à deux reprises dans le texte et on peut également se demander si la sueur qui coule dans le dos de la jeune fille n'est pas aussi une manifestation physique de la peur : "La sueur coule toujours sur son front, le long de son dos, mouille ses reins, pique ses aisselles" avec ici une gradation. De plus, pour Lalla, habituée à la liberté, au grand air, l'atmosphère de la ville est irrespirable à cause du contraste entre une chaleur insupportable qui fait transpirer ("la sueur coule toujours sur son front, le long de son dos, mouille ses reins

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