Le cinéma dispose d'une puissance de conviction jamais égalée dans l'histoire de l'art
Publié le 29/06/2012
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Ce cinéma dispose de la même force de conviction que le cinéma commercial, mais il s'adresse à un public plus réduit, critique et plus enclin à analyser les idées que ce cinéma lui propose. Et peut être est ce de au manque de moyen mis en place pour le faire connaitre. Ou alors c'est un cinéma qui fait appel aux capacités intellectuelles, ce qui n'est pas la caractéristique principale de nos sociétés. Ou encore que ce cinéma n'intéresse pas les gens peu cultivés en matière d'art dans tous les sens du terme, par son côté intellectuel qui est loin d'amuser adultes et adolescents éduquer dans la violence des jeux vidéos, des medias, ou encore à cause d'un style de vie qui les a désensibilisés face à la beauté et à la nature humaine… Ces groupes de gens n'ont comme seul envie de se divertir devant des sujets tels que le sexe, l'argent, la violence. Toutes ces personne sont conditionnées, par nos sociétés, à ne pas apprécier l'art tel qui devrait l'être c'est-à-dire comme un moyen de transmission des points de vue, de questionnement sur la vie.
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- Georges Duhamel écrit : « Le cinéma, parfois, m'a diverti; parfois même ému; jamais il ne m'a demandé de me surpasser. Ce n'est pas un art, ce n'est pas de l'art. » De son côté, le metteur en scène Jean Grémillon réplique : « Le cinéma dispose d'une puissance de conviction jamais encore égalée dans l'histoire des arts. » Examinez ces deux opinions et, à votre tour, dites en vous justifiant, si vous considérez le cinéma comme un art.
- Jean Grémillon, metteur en scène de cinéma (mort en 1959), a écrit : « Le cinéma dispose d'une puissance de conviction jamais encore égalée... On ne pourrait inventer un instrument de connaissance plus convaincant ». L'écrivain Georges Duhamel semble d'un avis totalement opposé, lorsqu'il affirme, dans les Scènes de la vie future, que le cinéma « est un passe-temps d'illettrés ». Que pensez-vous de ces deux assertions ?
- Jean Grémillon, metteur en scène de cinéma ( mort en 1959), a écrit: « Le cinéma dispose d'une puissance de conviction jamais encore égalée... On ne pourrait inventer un instrument de connaissance plus convaincant ». L'écrivain Georges Duhamel semble d'un avis totalement opposé, lorsqu'il affirme, dans les Scènes de la vie future, que le cinéma « est un passe-temps d'illettrés ». Que pensez-vous de ces deux assertions ?
- À des journalistes qui l'interrogeaient sur ses conceptions en matière d'art cinématographique, le metteur en scène Alfred Hitchcock répondit en ces termes : «Quand je fais un film, je m 'intéresse non pas à l'histoire en elle-même, mais à la "manière". Qu'on ne me parle pas de l'histoire, seule la "manière" compte. C'est comme si l'on demandait à un peintre de dire si la pomme qu'il peint est acide ou non. » En vous référant au roman, au théâtre, par exemple, aux œuvres étudiées en cl
- Réfléchissant sur l'art romanesque, Claude Roy écrit : « ... Ce que ces histoires imaginaires nous donnent peut-être, c'est la véritable histoire de la vie réelle, l'histoire que n'ont jamais écrite les historiens ». Claude Roy, Défense de la littérature. En faisant appel aux souvenirs de vos lectures, vous direz si vous partagez le point de vue de Claude Roy.