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Le classicisme, comédie et tragédie

Publié le 04/01/2013

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Objet d'étude n°2 : La tragédie et la comédie au XVIIème siècle : le classicisme Partie 1 : La tragédie classique La naissance de la tragédie Genre théâtral né dans l'Athènes antique dans le cadre des fêtes religieuses en l'honneur de Dionysos. La tragédie a aussi un rôle politique : célébrer et assurer la cohésion de la Cité. Au IVème siècle avant Jésus-Christ, Aristote définit la tragédie dans La Poétique comme « l'imitation d'une action de caractère élevé et complète, faite par un personnage en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation propre à de pareilles émotions «. La tragédie au XVIIème siècle Au XVIIème siècle, le théâtre est soutenu par le pouvoir royal, les auteurs s'inspirent de la tragédie antique et doivent respecter les règles et principes inspirés de ceux d'Aristote : la règle des trois unités (action, temps et lieu) le principe de vraisemblance le principe de bienséance : on ne doit pas choquer le public, certaines actions (la mort par exemple) ne doivent pas être représentées sur scène et certains mots considérés comme vulgaire, sont bannis. Le héros tragique Il peut être définit par trois traits caractéristiques : la noblesse : le héros est souvent issu de la mythologie de l'histoire antique et se trouve souvent confronté à un dilemme d'ordre politique ou religieux. le poids du destin : le héros est soumis à la fatalité. Au XVIIème siècle, le poids du destin prend aussi la forme d'un conflit entre valeurs morales et sentiments (Horace, Corneille) l'orgueil : le héros tragique aspire souvent à la gloire. Le registre tragique On appelle registre la tonalité générale d'un texte. Chaque registre correspond à un certain regard sur le monde et aux émotions (frayeur, pitié) que provoque un texte chez le lecteur. Le reg...

« V.

L'énonciation au théâtre 1) Les deux types d'énoncés dans le texte théâtral Le texte théâtral est composé : – de dialogues : échanges de répliques entre les personnages sur scène – de didascalies : indications écrites destinées à fournir des renseignements en vue de la représentation. 2) La double-énonciation au théâtre Les personnages parlent entre eux, mais leurs paroles sont également destinées au public présent dans la salle. 3) Les formes du discours théâtral – la tirade : longue réplique adressée à un personnage.

Elle sert à raconter, s'expliquer, se défendre, exprimer son émotion. – Le monologue : texte dit par un personnage seul en scène ou qui se croît être seul.

Il sert à donner des informations, exprimer son émotion, délibérer avant d'agir. – L ' aparté : réplique d'un personnage dite à part et que seul le spectateur est censé entendre.

Il sert à montrer que l'échange es difficile, montrer les pensées cachées d'un personnage, créer une complicité avec le spectateur. – La stichomythie : échange de courtes répliques, vers à vers ou phrase à phrase.

Elle sert à exprimer la tension dramatique et l'émotion des personnages. VI.

La lecture de l'alexandrin classique Les pièces classiques sont souvent écrites en alexandrins (vers de 12 syllabes).

Il faut en maîtriser la diction pour en exprimer toute la portée. 1) La prononciation des syllabes de l'alexandrin a) La prononciation du « e » Placé devant une consonne en fin de mot, il se prononce.

Il est muet quand il est placé devant une voyelle ou à la fin d'un vers. Exemple : « Que mon sanglant divorc (e) en meutr e s, en carnag (e) s S'égal (e) aux premiers jours d e notr e mariag (e) .

» ( Médée , Corneille) b) La diérèse C'est une suite de deux voyelles, qui, pour les besoins du rythme, se prononce en deux syllabes.

La diérèse a une fonction expressive : elle met en valeur le nom sur lequel elle porte. Exemple : « C'est trop, ma pat ie nte à la raison fait place ; Va dedans les enfers plaindre ton Cur ia ce) ( Horace , Corneille) 2) Le rythme du vers (césures, rejets, enjambements) a) La césure. »

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