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Le mariage de Figaro description

Publié le 12/05/2013

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Le Mariage de Figaro (1778) Beaumarchais Présentation de l'oeuvre et contexte La Folle Journée, ou le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes de Beaumarchais écrite en 1778, dont la première représentation officielle eut lieu le 27 avril 1784 au théâtre de l'Odéon, après plusieurs années de censure. Chef-d'oeuvre du théâtre français et international, la pièce est considérée, par sa dénonciation des privilèges archaïques de la noblesse, comme l'un des signes avant-coureurs de la Révolution française. Beaumarchais y remet en scène les principaux personnages de sa pièce Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile (1775) : le barbier, Figaro, le comte Almaviva et Rosine, appelée maintenant la Comtesse. Bartholo, autre personnage essentiel du Barbier, joue un rôle beaucoup plus secondaire. Personnages principaux Le Comte La Comtesse Figaro, valet de chambre du comte et concierge Suzanne, première camériste de la comtesse et fiancée de Figaro Marceline, vieille gouvernante de la Comtesse, soupirante de Figaro mais aussi sa mère naturelle Antonio, jardinier du château, oncle de Suzanne et père de Fanchette Fanchette, fille d'Antonio Chérubin, premier page du comte, très épris de la comtesse, sa marraine Bartholo, médecin de Séville, père de Figaro Résumé de la pièce Figaro, au service du comte Almaviva, doit être fiancé à Suzanne, première camériste de la comtesse. Mais le comte est à la recherche d'aventures galantes. Attiré par Suzanne, il envisage de restaurer le droit de cuissage du seigneur, qui lui permet de goûter aux charmes de toute jeune mariée avant que le mari ait pu en profiter. Aidé par Bazile, le comte fait à Suzanne des avances de plus en plus claires. Celle-ci révèle tout à Figaro et à la Comtesse. Le comte doit alors faire face à une alliance qui finira par le faire tomberi. Ridiculisé lors d'un rendez-vous galant qui était en fait un piège, il se jette à genoux devant son épouse et ...
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« Jour de noces au château d’Aguas Frescas, près de Séville, chez le comte Almaviva.

Tandis que Figaro, mesure la chambre nuptiale, sa fiancée Suzanne lui apprend que le Comte, tout en ayant officiellement aboli le droit du seigneur, veut faire d’elle sa maîtresse, et a chargé Bazile de la négociation.

Resté seul, Figaro s’indigne et réfléchit : comment empocher l’argent du Comte sans lui rien céder en échange ? Surcroît d’embarras : la vieille Marceline, aidée de Bartholo, entend faire valoir auprès du Comte une promesse de mariage de Figaro.

Elle se querelle avec Suzanne, qui se moque de ses prétentions.

Surgit, fort ému, le page Chérubin que le Comte vient de chasser après l’avoir surpris chez Fanchette, la fille du jardinier.

Mais Chérubin courtise aussi Suzanne, tout en rêvant à la Comtesse sa marraine, dont il arrache à Suzanne le ruban de nuit.

Ils sont surpris par le Comte venu faire sa cour à la camériste : terrifié, Chérubin se dissimule d’abord derrière un fauteuil, puis par un mouvement tournant s’y blottit sous une robe, lorsque le Comte, entendant entrer quelqu’un, lui prend sa première cachette.

Ce n’est que Bazile, venu jouer les entremetteurs.

Mais une allusion aux sentiments de Chérubin pour la Comtesse provoque la colère du Comte, qui se dresse brusquement ; en mimant sa découverte de Chérubin chez Fanchette, il tire sur la robe et, stupéfait, voit de nouveau apparaître le page ! Il en est d’autant plus irrité que Chérubin connaît maintenant tous ses projets...

Heureuse diversion : une foule de paysans et de valets envahit la scène, conduits par la Comtesse et Figaro.

Celui-ci demande au Comte de célébrer sur-le-champ l’abandon du droit du seigneur et sollicite la grâce de son filleul.

Verdict embarrassé du Comte : la cérémonie aura lieu plus tard ; quant à Chérubin, il partira pour l’armée.

Mais Figaro, discrètement, lui souffle le moyen de rester au château. A cte II Chez la Comtesse, Suzanne informe sa maîtresse des faits et gestes de Chérubin et du Comte.

Arrive Figaro, qui expose son plan : il a fait adresser au Comte un billet anonyme l’informant que son épouse doit rencontrer un galant le soir même.

Quant à Suzanne, il faut qu’elle fixe un rendez-vous au Comte, mais c’est Chérubin, déguisé, qui s’y rendra.

Figaro va donc chercher le page, qui reste avec les deux femmes.

Il chante une romance d’adieu à la Comtesse aussi émue que lui, et plus encore lorsqu’elle découvre au bras du page le ruban volé, taché de sang par une blessure.

Elle le lui reprend, en feignant l’indifférence.

Au même moment, le Comte frappe à la porte fermée à clé.

Chérubin court s’enfermer dans le cabinet de toilette, mais y fait tomber une chaise.

La Comtesse, plus morte que vive, prétend qu’il s’agit de Suzanne, et le mari jaloux enjoint à celle-ci, sans succès, de se montrer ; puis il sort avec la Comtesse pour chercher de quoi forcer la serrure, non sans avoir au préalable fermé à double tour la chambre, où Suzanne a pu se cacher.

Elle ouvre donc à Chérubin, qui saute par la fenêtre, et elle prend sa place.

Retour du Comte et de la Comtesse, qui finit par tout avouer et par donner au Comte la clé du cabinet.

Stupeur : ?C’est Suzanne !? Le Comte implore le pardon de son épouse, qui feint d’avoir voulu punir sa jalousie.

Le Comte passe sa mauvaise humeur sur Figaro.

Mais le jardinier Antonio arrive avec à la main un pot de giroflées écrasées et le brevet de Chérubin, que celui-ci a perdu dans sa chute.

Mais Figaro sauve la situation : c’est lui, dit-il, qui a sauté par la fenêtre, et a gardé le brevet pour y faire apposer le cachet...

Rageusement, le Comte vérifie et doit s’incliner.

De nouveau une foule envahit la scène, avec Marceline qui vient réclamer ses droits sur Figaro.

Bazile, rudoyé par le Comte, est dépêché au bourg pour y chercher les gens de justice.

Demeurées seules, la Comtesse et Suzanne font le point : impossible, désormais, d’envoyer Chérubin au rendez-vous ! C’est donc la Comtesse qui, sous l’apparence de Suzanne, ira elle-même.

Mais on n’en dira rien à Figaro. Acte III Désarroi du Comte, qui se sent joué de tous côtés.

Il a convoqué Figaro pour tenter, du moins, de savoir s’il est au courant de son intrigue avec Suzanne.

Tête-à-tête entre les deux hommes.

Figaro se moque du Comte (tirade), qui croit néanmoins l’avoir percé à jour : ?Je vois qu’on lui a tout dit ; il épousera la duègne.? Mais Suzanne retourne la situation en promettant au. »

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