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le mariage de figaro est-elle une piece revolutionnaire ?

Publié le 08/04/2013

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Exposé sur le Mariage de Figaro Sujet : Le Mariage de Figaro est-elle une pièce révolutionnaire ? Introduction : Classique du théâtre français, le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes de Beaumarchais écrite en 1781, mais seulement publiée en 1784, après plusieurs années de censure. La pièce est considérée, par sa dénonciation des privilèges archaïques de la noblesse, comme l’un des signes annonciateurs de la Révolution française. Il convient alors de se demander si le Mariage de Figaro est une pièce revolutionnaire. Premièrement nous étudierons la tyrannie et l’arbitraire du pouvoir de la noblesse dénoncé par l’ouvrage. Dans une seconde partie, nous mettrons en avant l’intolérance de ce pouvoir et les causes de la censure du Mariage de Figaro. Pour terminer, nous expliquerons pourquoi Figaro peut être considéré comme un « meneur du peuple «. 1)      La tyrannie et l’arbitraire du pouvoir. Le Comte représente la tyrannie et l’arbitraire du pouvoir aristocratique. Son comportement envers les femmes et ses excès de colère en sont l’expression. Il applique un pouvoir arbitraire, dépendant uniquement de sa volonté et des ses caprices. Le pouvoir de ce gouverneur tyrannique est redoutable, car il n’a pas à se soucier des libertés individuelles, et dispose entre ses mains le destin des personnages, qui ne sont à ses yeux que de simples marionnettes. Le Comte est l’exemple typique d’une noblesse corrompue, abusant des ses pouvoirs et ne cherchant qu’à se satisfaire elle-même. Figaro attaque directement la société de l’Ancien Régime, et certaines de ses pratiques. Il dénonce l’immoralité des privilèges, qui se fondent, la plupart du temps sur la naissance. Ces nobles on tout reçu sans l’avoir mérité, et il n’y a aucun lien entre la naissance et le mérite. Le Compte Almaviva est un être vicieux, et sa condition lui offre l’occasion, sous le prétexte de faire valoir le droit du seigneur, d’assouvir ses désirs libertins et d’asseoir son pouvoir sur autrui. Figaro défend également la liberté de parole, maltraitée par la censure, et il rappelle que « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur « ! De plus, il décrit une société fondée sur de nombreuses inégalités face à la justice, qui n’est peuplé que d’incapables. Par exemple, Brid’oison offre une image peu recommandable de la justice : c’est un personnage sot et incompétent, qui ne comprend rien à ce qu’il doit juger. 2)      Intolérance et censure En ces temps de pré-révolution, le pouvoir royal ne supporte pas la critique. Cette pièce de théâtre reflète son affaiblissement  et les difficultés sociales à la fin du XVIIIe siècle. La Révolution naît d’un climat intellectuel favorable à la contestation, crée par les philosophes des Lumières. A travers le personnage de Figaro, Beaumarchais exprime alors son dégout pour l’Ancien Régime et ses pratiques, tel que le droit de cuissage, privilège jugé inacceptable, et dépourvue de sens. Les paroles véridiques de Beaumarchais ont engendrées la censure de son œuvre, et elle fut jugée comme immorale par les censeurs royaux et Louis XVI en personne. La première représentation officielle de la pièce a finalement eu lieu le 27 avril 1784, au théâtre de l'Odéon. Mais, au XVIII siècle, Beaumarchais ne fut pas le seul à affronter la censure. L’Encyclopédie, célèbre projet collectif mené par le philosophe des Lumières Diderot, à également connu ce phénomène. Beaumarchais garde un gout amer de cette censure,  amertume que l’on retrouve dans le monologue de Figaro, jeté en prison à cause d’un livre jugé « subversif «. 3)      Figaro le meneur du peuple Figaro peut être considéré comme un « meneur du peuple «. Il dit tout haut ce que le Tiers-état pense tout bas. Il arrive à faire pression sur le Comte grâce aux membres du château afin que celui-ci abolisse les abus dont il fait part, comme par exemple celui du « droit du seigneur «.  En dénonçant la tyrannie de l’Ancien Régime, l’immoralité de leurs actes, et en insinuant que la justice est peuplée d’incompétents, Figaro devient une menace pour la noblesse : ses propos laissent penser que le peuple, selon le poids du nombre, serait capable de renverser le pouvoir, ou du moins, améliorer la situation. Ce qui amènerait à une révolution du peuple, révolution que l’on retrouvera quelques                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            &nb...

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