le personnage de roman peut-il se concevoir sans souffrance ni désillusion ?
Publié le 07/09/2018
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1. Des personnages qui évoluent et qui changent. Le personnage passe d'un sentiment à un autre : le contraste met en valeur la richesse et la variété des sentiments éprouvés. Ex. : Mise en valeur du bonheur de Jeanne lors de son voyage de noces par la peinture de ses désillusions sur le mariage (Maupassant, Une Vie).
2. Des personnages complexes. Personnages mélancoliques dans des situations clémentes, ou au contraire personnages heureux malgré les malheurs. Ex. : Mélancolie de Frédéric dans L'Éducation sentimentale de Flaubert.
Conclusion
Le personnage romanesque, qui doit séduire et capter l'attention du lecteur pendant plusieurs centaines de pages parfois, qui se déploie dans le temps, est rarement conçu sans souffrance ni désillusion. Il présente au contraire des émotions variées et emprunte ses masques à la joie comme au malheur.
laquelle il évolue : On retrouve ceci dans les différentes façons dont s’achèvent les Bildungsroman ou « romans
d’apprentissage » : Frédéric Moreau dans « l’éducation sentimentale » de Flaubert végète à la fin du roman, quand
Ratignac de la « comédie humaine » de Balzac réussit son enteprise d’ascenssion sociale).
En conclusion le pesonnage de roman possède de multiples facettes : Dans le souci des romanciers de leur
peindre une vie vraisemblable, ils se heurtent à des difficultés qui les achèvent -ce sont les anti-héros qui servent
à la critique des moeurs- ou les poussent à se transcender -ce sont les héros qui « montrent l’exemple ». Au fil de
l’histoire littéraire, les obstacles sur le route des personnages demeurent moins matériels : Il s’ait davantage de
l’emprise de leurs propres sentiments, ce qui les rapproche de l’individu réel (on pensera aux nouveaux romanciers
qui veulent analyser les « flux de conscience » -Tropismes de Sarraute).
Finalement, le personnage est une vision de l’homme qui, selon qu’il est soumis à son destin ou en est l’acteur, est
le reflet des conceptions de son auteur et de sa vision du monde (on revient donc à l’objet d’étude ! : Stratégie
argumentative quand tu nous tiens !).
Il serait bon de faire dans cette conclusion (sommaire) une ouverture, pourquoi pas sur la destinée humaine ou le
plaisir de la lecture romanesque…
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