« Le rire connaît-il les tabous ? »
Publié le 05/01/2013
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sont préparés psychologiquement à rire. Ils savent qu’il va y avoir de la moquerie, de la finesse de lettre
et du mauvais esprit, mais ils viennent pour rire. Alors les sujets risqués comme les tabous n’existent
plus. Le public sait que ce n’est que de la fiction, pure invention de l’esprit créatif d’un auteur lambda. Or
quand un public est avisé du caractère factice de la chose, il peut en rire bien que celle-ci soit glissante.
Bien entendu ce concept n’est pas universel mais reste vrai dans la majeure partie des cas.
Le temps passa, le rire perdura, nous voilà !
Au jour d’aujourd’hui le drôle est partout. La société veut faire rire. La comédie au cinéma est nominée
aux oscars. Les publicistes privilégient le rire pour nous faire acheter le nouveau canapé « ikéa «. Les
journaux satiriques paraissant le mercredi cherchent la petite bête à scandale, celle susceptible de mettre
les éléphants de l'Élysée dans le pétrin et ce, tout en amusant ses lecteurs assidus. Le but ultime étant
«
qu’elle se développe réellement.
La comédie suscite le rire par la mise en place d’une succession de
situations inattendues ainsi que par la représentation comique des mœurs.
La comédie est légère,
triviale, divertissante.
D’ailleurs fort de son succès, elle n’a eu de cesse que de se propager connaissant
au passage des moments de gloire avec des auteurs tels que Molière avec « Tartuffe » ou encore
Beaumarchais avec « Le barbier de Séville ».Elle possède toujours aujourd’hui beaucoup d’attrait, la
comédie n’a pas perdu d’inertie.
Mais pourquoi est-elle si bien accueillie ? Ne parle-t-elle jamais de sujet
épineux ? Si bien sûr ! Alors pourquoi en rit-on ? Et bien justement parce que c’est du théâtre…Ce qui
est important dans le rire c’est le contexte.
Les gens allant voir la comédie au théâtre
sont préparés psychologiquement à rire.
Ils savent qu’il va y avoir de la moquerie, de la finesse de lettre
et du mauvais esprit, mais ils viennent pour rire.
Alors les sujets risqués comme les tabous n’existent
plus.
Le public sait que ce n’est que de la fiction, pure invention de l’esprit créatif d’un auteur lambda.
Or
quand un public est avisé du caractère factice de la chose, il peut en rire bien que celle-ci soit glissante.
Bien entendu ce concept n’est pas universel mais reste vrai dans la majeure partie des cas.
Le temps passa, le rire perdura, nous voilà !
Au jour d’aujourd’hui le drôle est partout.
La société veut faire rire.
La comédie au cinéma est nominée
aux oscars.
Les publicistes privilégient le rire pour nous faire acheter le nouveau canapé « ikéa ».
Les
journaux satiriques paraissant le mercredi cherchent la petite bête à scandale, celle susceptible de mettre
les éléphants de l'Élysée dans le pétrin et ce, tout en amusant ses lecteurs assidus.
Le but ultime étant
de parvenir à décrier des situations illégitimes tout en amenant le rire par le biais de tournures habiles et
d’ironie bien placée.
Les comiques multiplient les « one man show ».
Que se soit sur les planches
faces à 2000 sympathisants venus se payer une bonne tranche de rigolade ou à la radio où ils animent
des émissions tumultueuses aux chroniques engagées mais néanmoins pas inintéressantes.
Mais
aujourd’hui encore le rire est parfois condamné.
Untel se fait virer de France-Inter sans préavis pour avoir
été peut être un peu trop virulent.
L’autre condamné par rapport à des propos racistes ou antisémites au
cours d’un spectacle.
Plaisanterie de mauvais goût, erreur d’interprétation ou terrain glissant ? Peut
importe ! Le couperet tombe !
En somme on se rend compte que tout au long de l’histoire certains sujets sont prohibés.
Parfois parce
que le sujet est sensible, parfois parce le contexte n’est pas le bon, parfois parce que le public n’est pas
celui adéquat.
Ce qui est à retenir c’est que le rire fut, est, et sera toujours présent dans les sociétés mais
qu’il faut en usé à bon escient, au bon moment, ainsi qu’avec les bonnes personnes.
Il connait donc bel
est bien des tabous, non pas parce que le sujet est tabou lui -même mais plutôt parce que c’est le
mauvais moment et le mauvais endroit, et parfois le mauvais interlocuteur.
C’est là que réside toute la
subtilité du rire, il est caprici.
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