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Leçon littéraire : Les coutumes et les croyances dans les soleils des indépendances

Publié le 16/10/2023

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« Leçon littéraire : Les coutumes et les croyances dans les soleils des indépendances Introduction : Plan : 1- Les coutumes et les croyances des malinkés a- L’attachement aux coutumes et croyances ancestrales b- Baobab : un arbre sacré chez les malinkés c- Balla : un gardien des croyances 2- Les rituels dans les S.D.I a- Le rituel funéraire b- Le rituel religieux de Fama c- Le rituel superstitieux 3- Salimata victime des croyances et des coutumes a- La polygamie b- L’excision c- La soumission Problématique : donc il sera question dans quelle mesure A.K rend hommage à sa culture africaine en introduisant des coutumes et des croyances des malinkés ? 1- Les coutumes et les croyances dans les S.D.I a- L’attachement des malinkés aux coutumes et croyances ancestrale Kourouma met en évidence l'importance de la tradition et de la spiritualité dans la vie quotidienne des Malinkés, même après l'accession à l'indépendance.

Les Malinkés sont représentés comme étant profondément enracinés dans leur culture et leurs coutumes.

Ils accordent une grande valeur aux ancêtres, aux rituels et aux pratiques religieuses traditionnelles.

Ces éléments font partie intégrante de leur identité collective et de leur vision du monde.

La citation de la page 13 illustre ce propos « les coutumes et les droits …les keita » .

Cette citation tirée de l'œuvre "Les Soleils des indépendances" met en évidence l'importance accordée aux coutumes et aux droits des grandes familles, en particulier les Doumbouya et les princes du Horodougou, qui ont été respectés et associés avec les Keita.

L'accent mis sur les coutumes et les droits des grandes familles indique que la hiérarchie sociale et les relations de pouvoir préexistantes continuent à jouer un rôle significatif dans la société postcoloniale. Les grandes familles, telles que les Doumbouya et les princes du Horodougou, détiennent un statut particulier et sont considérées comme des acteurs importants dans la vie politique et sociale.

Le fait qu'ils n'aient pas été oubliés et qu'ils aient été associés aux Keita souligne leur influence et leur place dans la nouvelle structure du pouvoir.

Cela suggère que, malgré les bouleversements causés par l'indépendance, les anciennes alliances et les liens familiaux restent importants et sont respectés.

cette citation souligne l'importance des coutumes et des droits des grandes familles, en particulier les Doumbouya et les princes du Horodougou, dans "Les Soleils des indépendances".

Elle met en évidence la continuité des hiérarchies sociales et des relations de pouvoir, ainsi que l'importance des alliances et des liens familiaux dans la société postcoloniale. b- Les éléments de la nature : symbole des quelques croyances Le baobab est souvent considéré comme un symbole de force et de résilience en raison de sa capacité à survivre dans des environnements difficiles et hostiles.

Sa capacité à stocker de l'eau dans son tronc épais lui permet de résister aux périodes de sécheresse, ce qui en fait un symbole de persévérance et de ténacité face à l'adversité.

Elle souffla, aspira une bouchée d'air désagréable de moiteur, la toussa, la cracha.

La salive avait un arrière-goût de baobab.

Elle tira le pagne et se recouvrit la tête.

» Le baobab est un arbre sacré dans de nombreuses cultures africaines, et il est souvent associé à des croyances et des rituels spirituels.

Dans ce passage, la protagoniste ressent un arrière-goût de baobab dans sa salive, ce qui peut être interprété comme une métaphore de sa connexion avec son héritage culturel et ses racines africaines.

Le baobab est souvent considéré comme un symbole de sagesse, de force et de longévité, et il représente également la profondeur des traditions et de la spiritualité africaines. La réaction de la protagoniste, qui tousse et crache à cause de cet arrière-goût désagréable, peut être perçue comme une métaphore de la difficulté à s'adapter ou à concilier les traditions et les croyances ancestrales avec les réalités de la vie moderne.

Cela peut également refléter un certain conflit intérieur ou une tension entre les aspects traditionnels et les aspirations individuelles de la protagoniste. c- Balla : un gardien des croyances Balla défend la tradition par ses fétiches et se distingue des autres féticheurs car il n'a pas commis un acte répréhensible.

Il met ses richesses et son pouvoir traditionnel au service de Fama.Balla est souvent représenté comme étant attaché aux croyances et aux rituels traditionnels de sa culture malinké.

Il participe aux pratiques religieuses, assiste aux cérémonies ancestrales et respecte les coutumes transmises par ses ancêtres.

Son engagement envers ces croyances est présenté comme une partie intégrante de son identité et de sa connexion avec sa culture.

« le malinké court … famille » p 112 Cette citation souligne le rôle central du personnage de Balla en tant que figure de référence dans le domaine des croyances et des pratiques fétichistes au sein de la communauté malinké. Elle met en évidence sa position en tant que médiateur entre les fétiches et les personnes qui cherchent leur protection ou qui tentent de se libérer de malédictions.

L'expression "Le Malinké court au fétiche, court à Balla" souligne la confiance et la foi accordées à Balla en tant que personne capable d'intercéder auprès des fétiches et d'utiliser leurs pouvoirs pour influencer le destin des individus et des familles.

Les Malinkés se tournent vers lui dans l'espoir d'obtenir une aide spirituelle et de mettre fin à des sorts maléfiques qui pèsent sur eux ou sur leur famille.

Le rôle de Balla en tant qu'intermédiaire dans ces pratiques met en lumière son statut de gardien des croyances et des traditions ancestrales.

Il est considéré comme ayant une connaissance approfondie des rituels et des pratiques fétichistes, ce qui lui confère une certaine autorité et un certain pouvoir au sein de la communauté. 2- Les rituels dans les S.D.I a- Le rituel funéraire : Le rituel funéraire est décrit de façon détaillée à trois reprises dans le roman, à l’occasion de la mort de trois personnages du pays malinké, proches de Fama : Koné Ibrahima, Lacina et Balla. Pour Koné Ibrahima, la description se déploie selon la succession des étapes du rituel, Pour le cousin Lacina, la narration du rituel, qui ouvre le chapitre 5 de la seconde partie du roman, se double d’une dimension pédagogique, Pour le féticheur Balla, le rituel est envisagé dans sa dimension fabuleuse, la description des funérailles de Koné Ibrahima expose en quelque sorte l’échéancier du rite funéraire chez les Malinkés, celles du cousin Lacina en explicitent la finalité escomptée, et celles de Balla leur confèrent leur dimension mythique (de croyance). Ces « rites [funéraires] indispensables » de la culture malinké exigent en retour le respect strict des conventions.

Ce qui Charles-Henry Pradelles De Latour le confirme dans son article intitulé « Les morts et leurs rites en Afrique » (1996) : « Les rites funéraires se déroulent presque toujours en deux étapes au moins, qui correspondent d’une part aux rites d’enterrement, au cours desquels le mort se détache des vivants, d’autre part aux funérailles qui ont lieu quelques temps après et grâce auxquelles le mort, dépouillé des propriétés humaines, accède au statut d’ancêtre régulièrement vénéré ou à celui d’esprit occasionnellement invoqué.

» Cette citation met en évidence la structure des rites funéraires en deux étapes distinctes.

Elle souligne que ces deux étapes servent à accomplir des objectifs différents et à faciliter la transition du défunt vers un nouvel état.

La première étape concerne les rites d'enterrement.

Pendant cette phase, le mort est symboliquement séparé des vivants.

Cela peut se manifester par des pratiques telles que la mise en terre du corps, l'utilisation de rituels spécifiques, ou la participation de proches dans des activités symboliques marquant la séparation entre le défunt et les vivants.

Cette étape est essentielle pour permettre aux vivants de reconnaître la mort et de commencer leur processus de deuil.

La deuxième étape décrite est celle des funérailles.

Elle se déroule généralement après un certain laps de temps suivant les rites d'enterrement.

Les funérailles ont pour objectif de permettre au défunt de passer d'un état de simple mort à celui d'ancêtre vénéré ou d'esprit invoqué.

Cette étape est souvent caractérisée par des cérémonies, des prières, des chants ou d'autres rituels spécifiques destinés à honorer la mémoire du défunt et à établir un lien avec le monde spirituel.

Les funérailles jouent donc un.... »

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