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Lecture analytique : Sonnet- « A Phillis » – Pierre de Marbeuf

Publié le 06/01/2013

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Conclusion :

Ce poème présente donc essentiellement une musicalité très travaillée. Pierre de Marbeuf suit la tradition

précieuse ainsi que les procédés du "Cavalier Marin" (L'Italien Marino installé en France depuis 1615),

quand il multiplie les figures de rhétorique, (comparaisons, métaphores, en particulier celle du feu,

périphrases, personnifications, hyperboles...), les répétitions, les échos rythmiques et sonores. C'est ce

qui sauve ce poème de la banalité à laquelle pourrait le condamner la thématique élégiaque si

traditionnelle de la passion malheureuse - d'autant qu'il ne refuse ni le cliché, ni l'habituelle allusion

mythologique, que surtout il accorde fort peu de place à l'objet de cet amour

lecture

« Une dédicataire : Titre du poème – A Philis (pseudonyme couramment utilisé à l’époque et destiné à masquer l’identité de la destinatrice afin de ne pas la mettre dans une position délicate si amours clandestines). Adresse : avant dernier vers = « ton amour » Un émetteur : Indices dans les 2 derniers vers du sonnet.

Me/ J’ Poésie d’impersonnelle qu’elle était apparaît personnelle Reconsidérer alors la visée du poème : un madrigal, compliment à une dame.

Sonnet galant : forme privilégié de la poésie amoureuse à l’époque.

La chute, ou « la pointe » (derniers vers du sonnet ) se doit d’être soignée et ingénieuse.

L’élaboration du sonnet entier ne vise qu’à la préparer.

La pointe ingénieuse, attendue dans le sonnet galant qui vise à plaire à la destinataire en la flattant de se voir l’objet d’un pareil poème. Elle repose ici sur une antithèse (éléments naturels opposés) : le feu de l’amour/l’eau des larmes – Antithèse conventionnelle à l’époque dans ce type de poésie galante dont Marbeuf est loin d’être l’inventeur. Antithèse attendue : plaisir de l’attente comblée chez le lecteur.

2.

Le Baroque de l’inconstance : la fantaisie verbale et le traitement ludique d’un sujet d’inspiration poétique inépuisable, l’amour.

A.

Hypothèse de lecture définitive : dédicataire imaginaire pour un jeu ingénieux avec les conventions de la poésie galante Les Philis sont aussi innombrables dans la poésie amoureuse du XVII siècle, qu’imaginaires et donc exclusivement prétextes pour les poète à exercer et prouver leur talent : prétextes à exercice de style B.

Fantaisie verbale et jeu ingénieux sur les sonorités voisines : l’usage de la paronomase Def.

La paronomase = Figure de style.

Ex.

Percepteur/ précepteur Le jeu sur la confusion pour l’oreille et l’esprit : la paronomase Effet d’énigme à résoudre.

Jeu.

Lecteur compétent sollicité : comprendre et décoder, faire état de son adresse et de sa vivacité d’esprit : occasion pour le Poète et le lecteur de briller dans un salon.

C.

« Le Baroque est une esthétique de la surprise.) Attente du lecteur trompé mais pour son plus grand plaisir Le V.

1 prête délibérément à confusion : Attente programmée du lecteur – Le poète une fois encore et comme nombre de ses collègues et prédécesseurs chante le mal d’amour.

« L’amer pour partage » Le ludique : La forme l’emporte manifestement sur le sens dès le deuxième vers.

Reconsidérer encore une fois l’interprétation du texte : La paronomase et non une énième variation sur le. »

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