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les courants littéraires

Publié le 08/12/2012

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Les courants litteraires en france كاتب الموضوع رسالة Admin Admin عدد المساهمات: 639 تاريخ التسجيل: 28/03/2008 موضوع: Les courants litteraires en france الجمعة أبريل 25, 2008 2:34 am Les courants litteraires en france Le romantisme Le romantisme est un courant artistique d'Europe occidentale apparu au cours du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et en Allemagne, puis au XIXe siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet, par réaction contre la régularité classique jugée trop rigide et le rationalisme philosophique des siècles antérieurs. Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je « et du « moi «, qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique. Le réalisme en France Le courant réaliste est apparu en France entre 1850 et 1890. Il s’oppose alors au romantisme de la première moitié du siècle. Le concept du réalisme se manifeste aussi bien en littérature avec Champfleury et Louis Edmond Duranty, et par la suite Émile Zola et Guy de Maupassant, qu’en peinture avec Gustave Courbet. En effet, ce terme fut utilisé pour la première fois, presque comme une insulte, par les critiques à propos d'un tableau de Courbet, le fameux Enterrement à Ornans. Cette conception du réalisme, en littérature, aboutit en 1880 à la théorisation du naturalisme par Émile Zola. Les précurseurs du réalisme social (associé au parcours amoureux) au siècle précédent sont Marivaux avec le Paysan parvenu (1735) ou la Vie de Marianne (1741), l'abbé Prévost avec Manon Lescaut (1731) ou Restif de la Bretonne avec le Paysan perverti (1775). Le réalisme, en littérature comme en peinture, tranche nettement avec l’enseignement de l’Académie : les artistes « réalistes « refusent toute espèce d'idéalisme mensonger, qui donne de la réalité humaine et sociale une vision aseptisée, à la fois incomplète et fausse. Mais ces changements ne sont pas du goût de tous : on leur reproche leur vulgarité, leur manque de « goût «, voire leur obscénité. La polémique prend une telle ampleur que Madame Bovary, le célèbre roman de Gustave Flaubert, pourtant très critique à l'égard du réalisme, mais embrigadé malgré lui dans ce courant, est traduit en justice pour immoralité en 1857, la même année que Baudelaire pour ses Fleurs du mal. De même Zola, le fondateur du naturalisme, est tympanisé dans tous les journaux bien-pensants, ce qui n'empêche pas ses romans de très bien se vendre. Les grands romanciers dont il se réclame, Balzac et Stendhal – que l'on redécouvre dans les années 1880 – connaissent aussi un vif succès auprès du public, succès qui s’étend à toute l’Europe. Zola insiste beaucoup sur l'influence de l'hérédité et de l'éducation, et s'appuie sur des théories qui, pour avoir été inspirés par la médecine expérimentale de Claude Bernard, se veulent scientifiques pour peindre une réalité souvent crue. Aussi les Rougon-Macquart provoquent-ils un scandale, en décrivant par exemple l'alcoolisme et la prostitution, ce qui contribue à leur assurer de gros tirages. Mais peu après le naturalisme semble s'épuiser et perdre de son influence. En 1891, dans la célèbre enquête de Jules Huret sur l'évolution littéraire, la majorité des hommes de lettres interrogés s’accordent sur le fait que le naturalisme français a fait son temps. Des romanciers, qui se piquent de psychologie ou s'inscrivent dans la mouvance symboliste, semblent devoir succéder aux romanciers réalistes. Quant à des romanciers indépendants de toute école, tels Octave Mirbeau ou Joris-Karl Huysmans, qui ont subi un temps l'influence du réalisme/naturalisme littéraire, ils s'en affranchissent vite et ils remettent en cause ses présupposés pour tracer des voies nouvelles. Ce que l'on reproche alors au réali...

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