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Les femmes dans le Mariage de Figaro

Publié le 06/10/2018

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mariage

Il n’est même pas un séducteur. C’est un suborneur. Il ne fait pas vraiment la cour aux femmes qu’il désire, il n’entreprend pas de conquête, il n’essaie pas de briller avec son intelligence. Suborneur, car pour obtenir ce qu’il veut d’une femme, il utilise son pouvoir de noble. Il n’a pas de mérite particulier. Il utilise son argent, c’est la fameuse dote qu’il veut offrir à Suzanne. Par la dote qu’il propose, il montre qu’il considère Suzanne comme une vulgaire prostituée.

 

2) Bartolo (voir acte 3 scène 16)

 

C’est celui qui n’hésite pas à renier ses promesses, à abandonner femme et enfants. Il est d’un cynisme total (« des fautes si connues, une jeunesse si déplorable »).

 

B) Il défend la dignité de la femme

 

Beaumarchais ne fait pas preuve de pudibonderie (pudeur excessive) lorsqu’il dénonce l’obsession sexuelle de certains hommes. Il a connu de nombreuses femmes, et donc la sexualité est très importante dans sa vie. Ce qu’il refuse, c’est que la femme soit traité comme un objet sexuel qu’on achète, qu’on contraint et qu’on abandonne au grès de sa

 

fantaisie. Il défend bien les droits de la femme à être respecter.

 

C) Un passage clé : acte III, scène 16

 

-Marceline dans ce passage est l’avocate de toutes les femmes

 

On remarque une gradation :

 

L17-19 « je »

 

L20-26 « nous »

 

L27-28 « elles » (les filles + les femmes)

 

L30 « dans les rangs même plus élevés, les femmes »

 

Elle n’est pas un cas exceptionnel, même les femmes nobles sont sujettes à l’exploitation des hommes.

 

- La portée de ce passage : une défense de la condition féminine au 18ème siècle :

 

L20-21 « illusions, inexpérience, besoins, où les séducteurs nous assiègent, la misère que peut opposer une enfant à tant d’ennemis rassemblées ? »

 

Pour Marceline, la femme ne peut être que vaincue.

mariage

« II) Beaumarchais prend la défense de la condition féminine au 18ème siècle A) Il s’attaque au caractère odieux de nombreux hommes 1) Le Comte Il n’est même pas un séducteur.

C’est un suborneur.

Il ne fait pas vraiment la cour aux femmes qu’il désire, il n’entreprend pas de conquête, il n’essaie pas de briller avec son intelligence.

Suborneur, car pour obtenir ce qu’il veut d’une femme, il utilise son pouvoir de noble.

Il n’a pas de mérite particulier.

Il utilise son argent, c’est la fameuse dote qu’il veut offrir à Suzanne.

Par la dote qu’il propose, il montre qu’il considère Suzanne comme une vulgaire prostituée. 2) Bartolo (voir acte 3 scène 16) C’est celui qui n’hésite pas à renier ses promesses, à abandonner femme et enfants.

Il est d’un cynisme total (« des fautes si connues, une jeunesse si déplorable »). B) Il défend la dignité de la femme Beaumarchais ne fait pas preuve de pudibonderie (pudeur excessive) lorsqu’il dénonce l’obsession sexuelle de certains hommes.

Il a connu de nombreuses femmes, et donc la sexualité est très importante dans sa vie.

Ce qu’il refuse, c’est que la femme soit traité comme un objet sexuel qu’on achète, qu’on contraint et qu’on abandonne au grès de sa fantaisie.

Il défend bien les droits de la femme à être respecter. C) Un passage clé : acte III, scène 16 -Marceline dans ce passage est l’avocate de toutes les femmes On remarque une gradation : L17 -19 « je » L20 -26 « nous » L27 -28 « elles » (les filles + les femmes) L30 « dans les rangs même plus élevés, les femmes » Elle n’est pas un cas exceptionnel, même les femmes nobles sont sujettes à l’exploitation des hommes. - La portée de ce passage : une défense de la condition féminine au 18ème siècle : L20 -21 « illusions, inexpérience, besoins, où les séducteurs nous assiègent, la misère que peut opposer une enfant à tant d’ennemis rassemblées ? » Pour Marceline, la femme ne peut être que vaincue.

Ici, es jeunes filles sont les vicitmes de certains hommes qui profitent de l’ignorance et de la pauvreté de certaines jeunes filles en leur promettant le mariage.

Ce qui les intéresse, c’est uniquement leur corps.

Ce qui arrive régulièrmenr, c’est que la jeune fille tombe enceinte et elle est abandonnée.

La faute ne retombe alors que sur elle. L33 -34 « Ah! Sous tous les aspects votre conduite nous fait horreur, ou pitié » Jugement sans appel, la conduite des hommes est globalement condamnée.

Mots très forts sont utilisés par Marceline. Le conflit maître valet se déplace donc parfois dans le conflit hommes/femmes.. »

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