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Les fictions remplissent-elles bien le rôle attendu par les auteurs auprès des lecteurs ? Ont-ils intérêt à l'utiliser pour soutenir leurs idées ?

Publié le 01/08/2012

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 Il se peut aussi que parfois la fiction soit trop forte est alors le message n’es pas décelable.    • Le lecteur peut mal interpréter la thèse que soutient l’auteur, soit en pensant qu’il soutient le contraire (ex : ironie de candide ou petite digression)  • ou alors il ne cherche pas à approfondir et peut se demander à quoi sert de réfléchir à une histoire irréel et ne cherche pas à comprend que ce qu'il lit. Il ne voit que la surface de ce qui est dit.    Éviter que la fiction dédramatise ou banalise    • Savoir qu’il ne s’agit que d’une fiction risque de banaliser des situations parfois tragiques.    2. Les conditions idéales pour que l’argumentation par la fiction soit efficace    Tenir compte de la sensibilité d’une époque :    • Chaque récit appartient à son époque ce qui fait que lorsque l’on lit plus tard, parfois les faits ne tiennent plus.  • Pour chaque publique, il faut une méthode différente de convaincre.

« En effet, l'un des principaux buts de ces récits sont d'ailleurs de plaire et d'instruire.

Tous les moyens sont utilisés par les écrivains pour manipuler l'esprit de leurslecteurs afin qu'ils pensent comme eux. Le plaisir de la lecture: la saveur du divertissement La lecture devient alors tout d'abord une source de divertissement. • Divertir le lecteur pour mieux le mené à réfléchir.

C'est ce qui se passe notamment avec le conte philosophique de Voltaire, Candide qui à sa part d'irone etd'humour.

Ce qui peut alors amené plus facilement à la réflexion. Le plaisir de l'évasion Vient ensuite le plaisir et l'évasion. • Le lecteur peut se prendre à rêver d'un autre monde car la fiction admet sa part de merveilleux.

Candide, le conte philosophique de Voltaire est merveilleux.• La science fiction, avec des technologies futuristes pour l'époque (1984, George Orwell)• On y découvre des sociétés jamais rencontrés vivant en autarcie qui peuvent donner envie d'y vivre.

On le voit plus principalement dans les « lettres persanes » lalettre XIII. Persuader plus que convaincre Enfin, Ces récits peuvent jouer sur les sentiments, il ne s'agit alors plus de convaincre mais de persuader le lecteur. • La persuasion joue plus particulièrement sur les sentiments et la sensibilité du lecteur, tandis que convaincre relève plus de la théorie en exprimant clairement sesidées.Cela évite le discours plus théorique, et donc parait moins dictatorial.• Une affaire d'émotion : fait appel aux émotions, à l'affectivité.

Dans Candide plusieurs scènes sont assez brutales ou émouvante malgré l'ironie comme la bataillesanglante ou l'esclave à qui on a coupé les jambes, persuade le lecteur de l'horreur du monde. 2.

La force d'identification Le lecteur peut aussi parfois se retrouver dans les personnages et dans les histoires, malgré leur inexistence. La sympathie (au sens propre) ou l'identification • Dans chaque apologue ou roman, il y a un personnage auquel on s'identifie.

Le lecteur s'attache à son héros et finit par partager ses opinions on peut penser à 1984d'Orwell ou le personnage de Winston qui tombe amoureux est alors obligé de se cacher dans la société totalitaire ou il vit.• Le lecteur vibre au gré de ce qui arrive aux personnages auxquels il s'est identifié et le fait de suivre un héros dans sa construction identitaire permet aussi deconvaincre le lecteur des erreurs de jugements ou des travers de la société.

On l'observe parfaitement dans les contes philosophiques comme avec la naïveté deCandide.La création d'un autre monde permet aussi de mieux mettre en décalage le réel et d'aider le lecteur à se rendre compte de la mauvaise situation dans laquelle se trouvela société où il vit.

(« Utopie » de Thomas More ou un personnage raconte son séjour dans une société utopique.) On y voit alors réellement le contraste entre cettesociété et l'Angleterre qu'il décrit. 3.

Le type de « raisonnement » qu'implique le recours à la fiction d'un récit : le lecteur sollicité Tout cela met alors le lecteur dans de bonnes dispositions pour entendre le message.

Après l'imagination, vient alors le travail de la réflexion. La démarche inductive • Bien entendu la fiction parle tout d'abord à l'imagination avant de parler à l'esprit.• Le lecteur se laisse entraîner par la logique du raisonnement même si parfois cela peut lui sembler étonnant. Un lecteur actif Il doit être alors actif. • Il à besoin de réflexion et de discernement.• Cela implique une lecture attentive, le recours a la fiction demande au lecteur de saisir le message que l'auteur cherche à faire passer à travers le récit. Le plaisir de décoder et de transposer Le fait de décoder ce message peut alors être un plaisir. • En effet, Sa capacité de raisonnement est mise à contribution, puisqu'il doit faire le lien avec notre monde : il doit faire une transposition. Antithèses : III.

Les limites de la fiction. Mais malgré leurs efficacités, les œuvres de fiction, dévoilent néanmoins certaines limites en excluant le réel.

Ainsi, elles peuvent êtres synonymes de danger et d'unelecture trop restreinte. 1.

Les précautions à prendre quand on argumente à travers la fiction. »

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